Parlons de nos employeurs et des donneurs d'ordre.
Je parlerai seulement du transports de messageries express comme GLS, EXAPAQ, DHL, TNT, CIBLEX, CHRONOPOST, etc, les
donneurs d'ordre, qui font appel à des sous-traitants, les
transporteurs nos employeurs directs.
Chacune de ses sociétés possèdent son réseau d'agences et de dépôts qui sont reliés par des axes de transport. Il y a plusieurs créneaux horaires par axe, les départs étant programmés en fonction des volumes, des impératifs horaires et des délais d'acheminement, de tri et de distribution propres à chaque société .
Pour chacune de ses lignes le donneur d'ordre détermine le type de véhicule (fourgon, camion, camion remorque, ...) le volume, les horaires et durées des différentes opérations (chargement, conduite, déchargement). Il cherche ensuite le transporteur sous-traitant capable d'effectuer cette prestation au meilleur prix pour lui.
Inutile de préciser qu'en cette période difficile où la concurrence est féroce certains transporteurs sont tentés d'accepter n'importe quoi. Le respect des codes (travail, route et transports) passent souvent en dernier des soucis.
Le patron transporteur sous-traitant connait donc tous les paramètres de la prestation : nature du véhicule, distance et parcours, volume et poids estimés, horaires souhaités. Cela lui donne les bases de calcul pour déterminer le prix du km (véhicule, charges et entretien, carburant) et le coût horaire du chauffeur (qualification, heures supp, heures de nuit, charges)
Il peut attirer l'attention du donneur d'ordres sur l'infaisabilité et/ou l'illégalité de la prestation.
Je n'en connais pas qui le font.
Lorsque l'accord est trouvé entre le transporteur et le donneur d'ordre, la ligne est mise en place avec un chauffeur-livreur et un véhicule.
Et c'est là que les ennuis commencent...