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| Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... | |
| | Auteur | Message |
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PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 26/03/09, 02:26 pm | |
| Les origines amérindiennes Leur histoire aurait commencé quelques 40.000 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb. C'est à cette époque que venant d'Asie, ils se seraient installés en Amérique. Un pont de glace relie alors la Sibérie à l'Alaska. Tout en poursuivant des troupeaux de mammouths, des groupes de chasseurs nomades sont passés sans le savoir de l'Asie en Amérique. Au fil des millénaires, les Indiens s'installent partout du Nord au Sud.
Une deuxième vague venant de Sibérie occupent les déserts glacés de l'Arctique, il y a 3000 ans. Ce sont les Inuits. Les peuples indiens s'adaptent aux milieux naturels les plus difficiles. Des grandes plaines de l'Ouest en passant par l'immense forêt amazonienne jusqu'à la terre de feu, ils créent des civilisations extrêmement différentes.
Avant l'arrivée des Blancs, on estime que 7 à 8 millions d'indiens occupaient l'Amérique du Nord. Tous les vestiges archéologiques retrouvés ici et là, dans les vestiges, attestent de l'ancienneté de l'occupation du continent. Ici comme sur d'autres continents, on retrouve les mêmes signes de l'évolution de l'homme comme par exemple le façonnage de récipients , les peintures rupestres représentant les scènes de la vie quotidienne, l'expression par signes chez les peuples qui n' écrivaient pas ou bien encore les outils primitifs, mis à la disposition par la nature ( pierre, os , bois taillés). Et puis, au fil du temps les techniques ont évolué comme nous le montre dans certaines régions les habitats collectifs très poussés à plusieurs étapes.
Les premiers Américains du Nord, les Indiens étaient et restent encore aujourd'hui des chasseurs comme les Cree du Canada. Autrefois, le caribou, l'élan, l'ours, le castor et aussi bien sûr le bison étaient traqués pour leur chair et leur peau. Il y a aussi la pêche qui fait vivre des populations entières, sur la côte Nord- Ouest où le saumon est abondant.
Et puis bien sûr, là où le climat le permet: l'agriculture. Le maïs d'abord: des clairières du bord des grands lacs aux plaines sèches de l'Arizona . Aucun peuple ne néglige pourtant la collecte des racines, des baies sauvages ou des plantes médicinales. | |
| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 26/03/09, 02:33 pm | |
| L'invasion... Lors de l'arrivée des premiers colons, les Indiens furent plutôt accueillant. Permettant à ces colons de s'installer sur une partie de leurs territoires. Les Indiens n'avaient pas la notion de la propriété terrienne. Cela n'avait aucun sens, pour eux, de vouloir acheter un morceau de terre. Puisqu'ils appelaient la Terre "Notre Mère Terre"; parce qu'elle était la Terre Nourricière. Celle qui faisait pousser la nourriture pour les animaux qui leurs servaient de nourriture; pousser les arbres qui leurs permettaient de se chauffer ainsi que de cuire leurs aliments; de construire leurs habitations; de fabriquer leurs arcs; qui permettait de récolter des baies, des glands (avec les quels ils faisaient de la farine )... Vue l'arrivé de plus en plus massive de colons, les Indiens furent boutés hors de leurs terres et durent reculer devant l' ampleur de l' invasion. C'est de cette époque que date les premiers traités que les colons s'empressèrent, en général, de ne pas respecter. Vu cette situation, les Indiens se sentant spoliés, réagirent et c'est ainsi que débutèrent les premières "Guerres Indiennes". | |
| | | zara Membres actifs
Nombre de messages : 2654 Age : 65 Localisation : Gevrey_chambertin 21 Date d'inscription : 25/12/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 26/03/09, 04:15 pm | |
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| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 26/03/09, 04:28 pm | |
| Ouffffff ......... j'en ai pas autant, suis en retard par rapport à toi. C'est chouette | |
| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 27/03/09, 06:58 am | |
| Les reserves La création des réserves répond avant tout au désir de tenir les Indiens à l'écart de la société blanche. Mais les Blancs espèrent également que la marginalisation des cultures autochtones favorisera l'assimilation.
L'idée d'un territoire "réservé" aux Indiens voit le jour dans les colonies fondées par les "Pèlerins" du 18e siècle. Les premières réserves au sens actuel du mot, sont créées dans le Nord-Est des Etats-Unis, peu après la fin de la guerre d'Indépendance. Elles sont d'abord constituées d'une partie du territoire ancestral de chaque tribu, mais cette pratique "généreuse" est rapidement abandonnée, et des millénaires d'adaptation à un certain environnement seront réduits à néant en quelques décades lorsque des tribus seront déportées pour être réinstallées sur des terres étrangères et inhospitalières.
A partir de 1825, les administrations américaines successives envisagent d'apporter une solution finale à la question "indienne" en regroupant les Indiens à l'ouest du Mississippi. Les Indiens du Sud-Est sont les premiers à s'installer sur ce que l'on appelle, à partir de 1834, le Territoire indien (Kansas, Oklahoma, Nebraska et Colorado). Pendant un certain temps, ils atteignent un niveau de développement économique et un taux de scolarisation supérieur à celui de plusieurs états voisins, mais la guerre de Sécession cause leur ruine. Une fois la guerre terminée, ils doivent accepter de nouveaux traités et partager leurs terres avec 60 autres tribus ou bandes: agriculteurs et chasseurs, amis et ennemis, pêle-mêle.
Les Blancs des états voisins ne cesseront d'envahir le Territoire indien et les terres indiennes "inviolables" seront progressivement organisées en Territoires, puis en Etats. Lorsque l'Oklahoma deviendra à son tour un Etat, en 1917, le Territoire indien cessera d'exister.
Le démantèlement de ce dernier a été précipité par le lotissement des terres tribales, une mesure destinée à accélérer l'assimilation des Indiens. Le General Allotment Act, qui date de 1887, a divisé les réserves en lot individuels de 65 hectares environ. Cette décision, contraire à la tradition communautaire indienne, a spolié les Indiens des Etats-Unis de 42 millions d'hectares.
En 1887, on créa les réserves en attribuant des terres aux Indiens. Mais leur espace progressivement grignoté au cours d'opérations de colonisation ou de représailles contre les attaques des trains des premiers transcontinentaux. Il fallut attendre 1950 pour que soit entreprise une politique d'intégration.
Francis Jeffard, Directeur de la Collection Paroles d'Indiens chez Albin Michel nous en parle: " Si on repart de la fin des guerres indiennes en 1890, on a une mosaïque indienne puisque l'Amérique contient pas moins de 500 Nations dont certaines sont en voie d'extinction surtout dans l'Est des Etats-Unis où parfois, il reste 30 ou 50 ou 100 membres. On a là une population qui est en véritable état de choc, dont on a détruit le style de vie, le mode de vie, l'existence. Dont les fils barbelés, c'est-à-dire la propriété telle que les Blancs l'entendent, a complètement brisé la structure de son environnement et ont installé les Indiens sur des réserves.
On a une mauvaise idée de ce qu'est une réserve. A savoir que c'est un territoire réservé. Encore actuellement, il y a trois cents réserves qui sont reconnues par le gouvernement fédéral aux Etats-Unis et ce sont des endroits où à part les crimes de sang, l'Amérique n'intervient pas ou en étroite collaboration avec un gouvernement tribal. A savoir que les Indiens dirigent eux-mêmes leurs réserves, que la justice est indienne, et que tout ce qui est administratif, santé et éducation, est contrôlé par un organisme qui a été pendant longtemps l'adversaire des Indiens, LE B. I .A, le Bureau des Affaires Indiennes."
A la fin du siècle dernier, les Américains obligent les Indiens à aller à l'école, loin de leur famille. L'objectif : que le savoir-faire et la culture indienne peu à peu disparaissent. Relégués au fond de réserves, les Indiens en sont réduits à monnayer leurs services auprès des touristes ou à fabriquer de l'artisanat pour survivre.
Toutefois peintures, masques, objets témoignent de l'originalité et de la qualité de leur art traditionnel qui s'est adapté à de nouveaux motifs et de nouvelles modes. Il y a actuellement un peu plus d'un demi - million de personnes reconnues comme Indiens par les lois fédérales: 547 tribus sont reconnues. Les réserves se trouvent principalement en Oklahoma, en Arizona et au Nouveau Mexique. Des réserves moins importantes sont disséminées sur tout le territoire des Etats-Unis: 800 000 Indiens y vivent.
Le système politique dans les réserves est sous une double autorité: celle du gouvernement fédéral et celle d'un conseil tribal. Leurs religions : le christianisme, culte composite à coloration chrétienne chez les Iroquois de l'état de New - York; culte peyolt, d'origine mexicaine. L'espérance de vie est de 46 ans alors que celle des Américains se situe au-dessus de 70 ans.
Les Indiens aujourd'hui: Les Indiens ont toujours apporté le plus grand soin à l'éducation de leurs enfants. Pour eux, la vie est un relais que l'on se passe de génération en génération. Tant qu'il y aura un enfant pour écouter une légende, pour assister à une cérémonie, pour répéter les gestes ancestraux, la nation indienne continuera à vivre.
"Etre reconnu non seulement comme un américain à part entière mais aussi comme les héritiers d'une culture qui a le droit de vivre. C'est la grande revendication des Indiens d'aujourd'hui."
" Notre passé vit en nous, nous n'avons pas le droit de l'oublier même si notre époque est difficile à vivre, il nous faut marcher ensemble vers l'avenir".
" La spiritualité est la seule chose sur laquelle nous pouvons compter.C'est quelque chose d'aussi précieux et délicat qu'une braise.Allons-nous souffler dessus pour qu'elle continue à brûler ou allons-nous, nous en débarrasser. Notre culture, notre langage, notre histoire ressemble à un feu qu'on aurait éteint de force. Après la nuit a régné pendant deux cents ou trois cents ans. Notre rôle quelque soit la façon dont nous décidons de vivre , est de sauvegarder ces braises, de les rassembler et de souffler sur elles. Alors peut-être qu'une flamme jaillira autour de laquelle nous pourrons tous nous réchauffer."
"Les tribus succèdent aux tribus, les nations succèdent aux nations comme les vagues de l'océan. Ainsi va la nature, rien ne sert de s'en plaindre.
Notre déclin n'est peut-être pas pour demain mais il viendra, car même le visage pâle qui a parlé et marché avec Dieu comme avec un ami, ne pourra échappé à la destinée des hommes ". Nous finirons sûrement par être frères un jour, cher Seattle.
Réserves indiennes, étendues de terre qui, aux États-Unis, ont été réservées à la propriété et à l'usage de certaines tribus d'Amérindiens. Le terme vient des accords passés au XIXe siècle qui stipulaient que les tribus cédaient leurs terres au gouvernement américain en échange des parcelles qu'il « réservait » à leur usage.
En créant des réserves indiennes, le gouvernement pensait d'une part pouvoir éviter les confrontations entre les Amérindiens et les colons blancs à propos des limites de terrain et, d'autre part, confiner les tribus indiennes à des étendues où il serait possible de les surveiller, et (éventuellement) de subvenir à leurs besoins avec une aide fédérale. Les tribus étaient généralement libres de vivre à leur guise sur leurs territoires tant qu'elles restaient pacifiques. Toutefois, au fur et à mesure que la frontière américaine était repoussée vers l'ouest, les territoires des Indiens attirèrent de plus en plus les colons blancs qui considéraient que les Indiens empêchaient leur progression. En conséquence, les réserves perdirent de leur superficie ou furent déplacées vers des zones moins attrayantes.
Dans les années 1880, les zones réservées aux Indiens s'étaient réduites à une superficie de 53,4 millions d'hectares. Les Indiens éprouvaient des difficultés à vivre de leurs terres. De plus, leurs anciennes cultures avaient été anéanties au contact des Blancs. Pour remédier à cette situation, le gouvernement, par l'intermédiaire du Bureau des affaires indiennes, fit tout pour leur faire intégrer le mode de vie américain. Le plan visait à diviser les réserves en lots afin d'en attribuer un à chaque individu. L'idéal aurait été qu'ils mettent leurs lots en culture mais, au lieu de cela, bon nombre d'entre eux vendirent leurs parcelles ou les louèrent aux Blancs. Ainsi, en 1934, il ne restait plus qu'environ 25 p. 100 des terres qui leur avaient été réservées dans les années 1880. Cliquez ici pour avoir la carte des réserves aujourd'hui.
Bien que la plupart des tribus possèdent la terre de la réserve, le gouvernement fédéral l'administre, en tant que mandataire. À ce titre, le gouvernement doit s'assurer que la terre est correctement gérée et qu'elle n'est pas détournée des propriétaires indiens.
En éloignant les réserves des principaux axes du commerce blanc au XIXe siècle, le gouvernement fournit à certaines tribus une aubaine pour le XXe siècle, à savoir des sources d'énergie. En effet, quelques réserves des États de l'Ouest recèlent de riches gisements de charbon, de gaz naturel, d'uranium et de pétrole. L'une des controverses actuelles concernant ces réserves est de savoir s'il appartient aux tribus ou au gouvernement de contrôler l'accès à ces ressources. Dans le passé, le gouvernement, en tant que mandataire, contrôlait tous les accords conclus entre les tribus et les sociétés d'exploitation. À l'heure actuelle, les tribus revendiquent plus de pouvoir et de liberté dans la gestion de ces accords.
Bien que beaucoup d'Indiens considèrent leur réserve comme le seul moyen d'assurer la survie de leur culture, les réserves sont encore, pour la plupart, sous-équipées et leurs habitants comptent parmi les plus pauvres des États-Unis. Dans les années 1980, l'administration Reagan incita les réserves à adopter une politique de prise en charge et d'initiative individuelle en promouvant, notamment, le tourisme et la légalisation des jeux de hasard comme sources de revenus. | |
| | | fredy 69 Modérateur
Nombre de messages : 995 Age : 67 Localisation : entre le siège et le volant Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 27/03/09, 01:09 pm | |
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| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 27/03/09, 01:53 pm | |
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| | | RICO du 89 Modérateur
Nombre de messages : 2843 Age : 56 Localisation : Planète Gaz gaz... Date d'inscription : 25/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 27/03/09, 02:15 pm | |
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| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 27/03/09, 04:52 pm | |
| BAH BIEN SUR MON RICO EHHH T'AS DEJ0 VU QUELQU'UN ECRIRE AUSSI VITE ?????? | |
| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 27/03/09, 05:34 pm | |
| Les animaux sacrés AIGLE : représente la grande sagesse, l'autorité et le pouvoir, le courage. Ses plumes sont souvent utilisées dans des rituels sacrés. Il aide à prendre du recul pour analyser notre vie. Il offre l'objectivité et la clarté d'esprit nécessaires aux prises de décisions et à la recherche des priorités.
BALEINE : considérée comme le maître de l'océan. Les dauphins sont ses guerriers et les loutres de mer sont ses messagers. Ce mammifère sait mériter beaucoup de respect et symbolise une longue vie et surtout le pouvoir. Le dauphin, quant à lui symbolise le guide. BELIER : signifie la percée, la réussite. Il représente aussi l'enracinement, le lien, l'équilibre. Il sait rester accroché au sol et nous rappeler aux réalités quotidiennes. BICHE : Elle représente la douceur. Elle nous enseigne la vision au delà des éléments matériel et superficiel de la vie. Elle nous apprend a discerner le cœur des choses et les causes plutôt que les effets. CERF : signifie la fierté et l'indépendance. Il nous aide a développe notre assurance et renforce notre sentiment de dignité. CHEVAL : signifie la terre, le voyage. Il apporte l'énergie et la vitesse, et règne sur le cycle complet de l'existence : la naissance, la mort, la vie dans l'au-delà et la renaissance.
CHIEN : considéré comme la Fidélité. Il transmet le sens du service aux autres, la compréhension profonde et compatissante. Il représente les bénévoles, les philanthropes, les infirmières, les conseillers, les prêtres ou les soldats. Il s'agit de la fidélité envers les autres, mais aussi, et surtout, envers soi. CORBEAU : des légendes autochtones racontent que le corbeau a créé la lumière, le feu et l'eau. Ce héros culturel peut être facilement reconnu par son bec droit. Le corbeau symbolise l'intelligence. FOURMI : symbolise la Patience. Elle ne s'inquiète jamais de "devoir s'en passer" car elle a confiance en la providence de l'univers. Elle rappelle qu'il nous faut démontrer patience et confiance dans certaines situations de la vie. HIBOU : gardien de la nuit et de la lune. Il peut prévoir l'avenir et le transmet pendant son sommeille.
LIEVRE : symbolise la renaissance, l'équilibre. C'est l'un des animaux qui se métamorphose le plus aisément. Il représente l'intuition, et apporte l'exaltation qui accompagne la renaissance et une grande fécondité. Il aide à surmonter les périodes de changement et à suivre les orientations de notre intuition.
LOUP : Souvent associé avec le pouvoir spirituel que l’homme devait acquérir afin de devenir un bon chasseur. Le loup symbolise la famille, l'endurance, l'Intuition, l'Apprentissage.
LOUTRE : appelle à la joie, la serviabilité. Elle nous invite à redevenir enfant, nous amuser et accepter le flot de la vie et des expériences. Avec elle, vous pouvez prendre le temps de vous reposer et d'oublier les soucis quotidiens. OIE : appelle à la vigilance, la puissance créatrice. L'Oie montre qu'il est possible d'associer les aspirations matérielles, et spirituelles dans nos vies quotidiennes. OISEAU-MOUCHE : représente l'élégance et la souplesse. Lorsqu'un oiseau-mouche apparaît, la joie et la guérison suivront. OURS : le grand chasseur représente la force et la sagesse. L'ours est toujours considéré comme un dignitaire. L'ours symbolise la protection
PHOQUE : représente l'amour, le dilemme. C'est l'appel de la mer, des profondeurs, de l'inconscient. Nous craignons cet appel car nous craignons de nous noyer dans les remous de nos sentiments. Acceptez de suivre votre inconscient, votre féminité, vos rêves et vos désirs. Ils transformeront votre vie, l'apaiseront et la rempliront d'amour. SAUMON : symbole d'abondance et de prospérité. Deux saumons ensemble symbolisent la bonne chance. Développe la sagesse, le rajeunissement. Il nous engage à rester ouverts et innocents, en abandonnant toute attitude d'entêtement.
SERPENT : représente la transformation, l'énergie vitale. Il symbolise nos morts et nos renaissances successives, ainsi que l'énergie sexuelle.
TAUREAU : représente la fertilité, la puissance, l'abondance et la prospérité. Il nous donne l'énergie nécessaire pour surmonter physiquement ou moralement les problèmes qui s'accumulent et nous aide à atteindre notre but.
TORTUE : dans l'imaginaire autochtone, la tortue est associée aux grands mythes de la création du monde. Lent et tenace, cet animal symbolise la sagesse et la persévérance. De nobles qualités qui ont permis aux nations autochtones de survivre, depuis des millénaires, en terre d'Amérique. Elle est également le symbole de la santé.
TRUIE : développe la générosité, la découverte. Les nombreuses portées de la truie symbolisent l'abondance et la fertilité. Elle rappelle que la vie est généreuse, donnant à tous et régénérant constamment les choses et les êtres. VACHE : relie à la nourriture, à la mère. Elle nous révèle la générosité, la force nourricière et régénératrice qui nous entoure. On la retrouve partout : chez nos amis, nos enfants, dans nos repas, nos rêves et dans la nature. | |
| | | fredy 69 Modérateur
Nombre de messages : 995 Age : 67 Localisation : entre le siège et le volant Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 28/03/09, 11:58 pm | |
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| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 29/03/09, 06:39 am | |
| J'en ai d'autres encore........ | |
| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 29/03/09, 07:00 am | |
| Les différents chefs indiens. Black Elk 1843- ? Black Elk (Elan Noir) fut l'un des leader spirituel de la nation Sioux et plus précisément de la tribu des Oglalas, celle d'après les guerre indiennes qui décima son peuple. Lui et quelques autres sorciers essaient ou ont essayé de maintenir vivante la tradition de ce peuple qui fut jadis si fier. «Tout ce que fait un indien il le fait dans un cercle... Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'univers opère toujours en cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple heureux et fort, notre pouvoir nous venait du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré. [...] Tout ce que fait le Pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Le vent, dans sa plus grande puissance, tourbillonne. Les oiseaux font leur nid en rond, car leur religion est la même que la nôtre. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle. La lune fait de même, et ils sont ronds l'un et l'autre. Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujours où elles étaient. La vie d'un homme est un cercle d'enfance à enfance, et ainsi en est-il de toute chose où le Pouvoir se meut. Ainsi nos tentes étaient rondes comme les nids des oiseaux et toujours disposées en cercle, le cercle de la nation, nid fait de nombreux nids où nous couvions nos enfants selon la volonté du Grand Esprit.» «Il y a longtemps, mon père m'a répété les paroles de son père : une fois, un saint homme lakota appelé Drink Water rêva de ce qui devait se passer. Il rêva que les quatre jambes revenaient sur Terre et qu'une race venue d'ailleurs tissait une toile tout autour des Lakotas. Et il dit: "Vous virez dans des maisons carrées, grises, sur une terre infertile..." Parfois on en sait plus en rêve que lorsqu'on ne dort pas.» «J'ai guéri avec le pouvoir qui passait à travers moi. Bien sûr, ce n'était pas moi qui guérissait. C'était le pouvoir venu de l'autre monde ; les visions et les cérémonies avaient simplement fait de moi un trou à travers lequel le pouvoir avait la possibilité de parvenir aux Deux-Jambes. Si j'avais pensé que c'était ma propre action, le trou se serait fermé et aucun pouvoir n'aurait pu passer. Tout ce que j'aurais fait alors auraient été insensé.» «La deuxième paix est celle qui se créer entre deux individus, la troisième et celle qui soude deux nations. Mais au-dessus de tout cela il vous faut comprendre que la paix ne sera pas possible entre les nations tant qu'on ne sera pas convaincu que la véritable paix - comme je l'ai souvent dit - se trouve au coeur même de l'âme humaine.» «Les Wasichus [homme blanc] nous ont mis dans ces boîtes carrées. Notre pouvoir s'en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus en nous. Regardez nos garçons et voyez ce que nous sommes devenus. Lorsque nous vivions par le pouvoir du cercle, de la façon dont nous le devions, nos garçons étaient des hommes à douze ou treize ans. Maintenant il leur faut beaucoup plus de temps pour mûrir. Eh bien, les choses sont ce qu'elles sont. Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde.» «Je peux me rappeler l'hiver du massacre des cent (1866) comme on se rappelle un mauvais rêve qu'on a fait dans son enfance ; mais je ne puis guère distinguer ce que j'ai appris étant adulte de ce que j'ai compris enfant. On dirait quelque chose d'effrayant dans le brouillard ; c'est que l'époque était aux troubles et à la peur.
Je n'avais encore jamais vu de Wasichu et je ne savais pas de quoi ils pouvaient avoir l'air ; mais tout le monde disait que les Wasichus allaient venir, qu'il nous prendrait nos terres, nous extermineraient et qu'il nous faudrait tous mourir au combat. Jadis nous étions heureux sur nos terres et nous avions rarement faim parce qu'alors les deux-jambes et quatre-jambes vivaient ensemble comme une grande famille et il y avait assez de tout, pour eux comme pour nous. Mais les Wasichus sont venus et ils ont fait de petit îlots pour nous et d'autres petits îlots pour les quatre-jambes et ces petits îlots deviennent toujours plus petits devant la marée montante des Wasichus, marée sale de tromperie et d'avidité.
J'avais dix ans cet hiver-là, quand pour la première fois je vis un Wasichu. D'abord j'imaginai qu'ils étaient tous malades, et j'avais peur qu'ils n'engagent à tout instant le combat avec nous, puis je me suis habitué à eux.
Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne pouvait les compter, mais les Wasichus les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger ; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois, ils ne les dépeçaient même pas ; ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de bateaux de feu descendant le Missouri chargés de langues de bisons séchées. Ceux qui ont fait cela étaient des fous. Parfois, ils ne prenaient même pas les langues ; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins.» «La vision est authentique et puissante. Que je sache elle n'a rien perdue de son authenticité et de sa puissance : car ces choses-là sont le fait de l'esprit, et c'est dans l'obscurité de leurs yeux que les hommes se sont perdus.» Tsoka-ne-nde , Cochise (vers 1812 - 1876) Il fut, de 1861 à 1872, dans le sud-est de l'Arizona, le plus célèbre chef de guerre de sa tribu (les Chiricahuas) et unifia la nation apache avec Geronimo.
Cochise naît autour de l'année 1812 dans la tribu Apache des Chiricahuas. Les Chiricahuas mènent alors une existence semi-nomade entre les territoires de l'actuel Arizona et du Nouveau Mexique.
Il fut le chef du groupe Chokonen de la tribu Apache Chiricahua et ne fut pas, dès le début, hostile aux blancs. Il commença à se battre contre eux en 1861 à cause d'une gaffe commise par le lieutenant George Bascom de l'armée américaine. Cette année-là, Cochise et quelques-uns des siens se rendent chez les soldats pour se disculper d'un enlèvement d'enfant dont on les accuse. (Plus tard, on apprit qu'une autre bande d'indiens l'avait capturé). Ils sont alors traité en prisonniers. Cochise s'échappe mais le lieutenant fit pendre les indiens qui l'avaient accompagné. Dès lors, Cochise rejoint Mangas Coloradas pour combattre les blancs.
Vers la fin de 1861, les soldats quittèrent la région de Chiricahua, pour partir à la guerre dans l'Est. Bascom mourut plus tard au cours d'une bataille, fauché par une boule de canon. Pendant dix ans Cochise effectuera des raids contre les ranches isolés, les mines, les diligences et les soldats américains, qui le feront entrer dans la légende de la résistance indienne. En 1865, la guerre de Sécession étant terminée, de nouvelles forces militaires sont envoyées dans l'Ouest pour en finir avec la guérilla apache. La troupe de Cochise, très mobile, se réfugiant dans les collines entre deux raids parvient à tenir l'armée en échec jusqu'en 1871.
Après sa réddition, Cochise est sommé de conduire sa tribu dans une réserve du Nouveau Mexique. Il refuse et prend à nouveau le maquis. Au matin du 30 avril 1871, 150 mercenaires anglais, mexicains et indiens Papago attaquèrent un camp indien endormi, où ils massacrèrent une centaine d'innocents, des femmes et des enfants pour la plupart. Les survivants furent placés en esclavage. Le président américain, Ulysse S. Grant, fut indigné par cet épisode, et envoya une commission de paix en Arizona, conduite par le général Oliver Howard et Vincent Coyler. Howard arrangea également une rencontre avec Cochise à l'automne, grâce à l'intervention de Thomas Jeffords. Cochise était amer, mais réalisait qu'il menait un combat perdu d'avance. Après onze jours de négociation, le général accorda à Cochise une réserve sur les terres Chiricahua, avec Jeffords en tant qu'agent. En contrepartie, Cochise tint parole, son peuple vécut paisiblement jusqu'à sa mort en 1874.
A partir de cette date, le gouvernement brisa le traité signé par Cochise et déplaça sa tribu de leurs montagnes vertes vers le désert aride de l'Arizona. Le plus jeune fils de Cochise, Naiche, et Geronimo s'enfuirent avec la tribu et se cachèrent dans les montagnes de Chiricahua. Ils réussirent à rester libres pendant dix ans, ne se rendant finalement qu'en 1886. | |
| | | PATATRAC Fondateur
Nombre de messages : 1812 Age : 59 Localisation : Devant mon PC Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 29/03/09, 07:01 am | |
| Quelques principaux Chefs Indiens. COCHISE Chef Chiricahua qui ne fut pas, dès le début, hostile aux blancs. Il commença à se battre contre eux en 1861 à cause d'une gaffe commise par un lieutenant de l'armée américaine. Cette année-là, Cochise et quelques-uns des siens se rendent chez les soldats pour se disculper d'un enlèvement d'enfant dont on les accuse. (Plus tard, on apprit qu'une autre bande d'indiens l'avait capturé). Ils sont alors traité en prisonniers. Cochise s'échappe mais le lieutenant fit pendre les Indiens qui l'avaient accompagné. Dès lors, Cochise rejoint Mangas Coloradas pour combattre les blancs. Pendant dix ans il effectuera des raids contre les ranches isolés, les mines et les diligences. Il se rendit en 1871 et mourut en 1874 dans la réserve Chiricahua.
MANGAS COLORADAS Apaches Mimbres du Sud Ouest du Nouveau Mexique. En 1837, des Mexicains massacrèrent des indiens mimbres. Suite à cette action, Mnagas Coloradas s'imposa comme chef. Il cherchait à être en paix avec les Américains mais haïssait les mexicains. Néanmoins il aida Géronimo à Apache Pass où il faillit perdre la vie. En 1863 il se fit capturer par des chercheurs d'or. Un an plus tard, pendant la marche qui menait les Apaches à la réserve de San Carlos, il fut tué par un blanc qui prétendit que le chef indien avait tenté de s'enfuir. Comme Mangas Coloradas était grand et fort, on coupa sa tête, on la fit bouillir puis on l'expédia dans l'Est où elle fut exhibée ! Ce sont là, les trois plus grands et valeureux chefs apaches qui ont combattu les blancs.
ROMAN NOSE C'était un chef de guerre à la carrure athlétique. Il savait entraîner grand nombre de jeunes guerriers avec lui et il fut dit de lui qu'il en avait sacrifié au combat plus que n'importe quel chef. Il menait lui-même les charges contre les blancs. Il avait un caractère fier et montait un cheval racé, de conformation assez fine contrairement aux autres chevaux indiens. Il portait aussi des habits richement décorés. Ses attaques étaient surtout concentrées sur tout ce qui empruntait la piste de l'Oregon entre 1860 et 1868 : chariots et militaires. Un jour de 1868, il y rencontra le général Forsythe. Il parvint à les isoler sur un îlot de la rivière Latte. Le chef déclara alors à ses braves que le premier à arriver sur cet ilot pourrait porter une coiffe de guerre. Mais les soldats se défendirent avec tant d'ardeur qu'aucun Indien n'y parvint. Pour le motiver encore plus, Roman Nose chargea à son tour vers l'ilot. Les soldats rapportèrent plus tard que ce moment avait été terrifiant et ceux-ci crurent leur dernière heure arrivée jusqu'à ce qu'un tir n'atteigne mortellement le chef Cheyenne. Par vengeance, ses guerriers continuèrent à attaquer mais les autres chefs Cheyennes présents finirent par les convaincre de se retirer.
LITTLE WOLF C'était un chef digne et très avenant et généreux. Une anecdote raconte qu'un jour, alors qu'il était petit, il n'avait pas grand chose à manger. Sa mère lui avait réservé un morceau de viande de bison et c'était sa seule nourriture de la journée. Alors qu'il allait le manger, un chien vint le lui arracher. Sa mère le poursuivit et le rattrapa. Elle allait attacher l'animal à un poteau pour le fouetter en guise de punition lorsque le jeune indien s'interposa en disant "Non! Ne le frappe pas ! Il a pris la viande simplement par qu'il était plus affamé que moi!". Une autre fois, lors d'une chasse au bison, les Indiens furent surpris par une tempête de neige et durent attendre qu'elle passe, serrés les uns contre les autres. Ils étaient glacés et Little Wolf passa son épaisse peau de bison à un chasseur âgé tandis qu'il se couvrit de la couverture plus fine de ce chasseur. Plus tard, adulte, il connut la déportation sur une réserve. Les Cheyennes, mangeurs de viande, devaient se contenter de quelques morceaux de boeuf qui n'étaient souvent que de la peau sur des os. Ils endurèrent la situation pendant presque un an et émirent de nombreuses réclamations avant de quitter la réserve sur la décision de Dull Knife. Little Wolf emmena les siens vers le Nord, délaissant le sud aride, sans bison. Ils étaient trois cents dont seulement une soixantaine de guerriers. Ils essayaient d'éviter les combats car leur but état de rejoindre leur ancien territoire. L'armée usa 13 000 hommes de troupe à leur poursuite. Little Wolf état très obéi de ses hommes et son seul objectif étaient son sol natal. De ce fait ils ne cherchaient qu'à prendre des armes ou munitions aux soldats et évitait tout débordement. Il était d'un naturel très calme. Tandis que Dull Knife se rendait à l'armée à Fort Robinson, Little Wolf dormait passa l'hiver dans les collines Sand Hills. Il y avait du gibier et aucun homme blanc. Puis il se dirigea vers le Montana puis à la réserve de Pine Ridge et enfin à Lame Deer où il passa le restant de ses jours.
BLACK KETTLE Il fait partie de la tribu des Cheyenne du Sud. Il vécut entre l'Ouest du Kansas et l'Est du Colorado, et connut la ruée vers l'or de Pikes Peak qui attira de nombreux blancs dans la région. Le gouvernement américain, au lieu de retenir tous ces blancs, demanda aux Cheyennes de céder une bonne partie de leur territoire. Black Kettle qui voulait la paix pour son peuple. Il signa donc en 1861 un traité lui attribuant un peu de terres dans le sud-est du Colorado. Ces terres n'étaient pas suffisantes pour le nombre de Cheyennes, de plus elle n'était guère cultivable. Les maladies commencèrent à faire des ravages parmi les Indiens. En 1862, le plus proche troupeau de bisons passa à 200 miles de la réserve. Pour en chasser, des jeunes Cheyennes sortirent de la réserve, ce qui fit peur eux fermiers blancs qui leur tirèrent dessus. Ainsi naquirent des accrochages entre indiens et blancs qui se terminèrent par le massacre de Sand Creek, campement pourtant situé dans la réserve indienne.( tout simplement parce qu'en dehors de celle-ci, les militaires n'arrivaient à trouver les Cheyennes, alors il était plus facile d'aller les surprendre là où ils pensaient être en sécurité puisque sur les terres garanties par le traité). Black Kettle échappa au massacre. Une partie des Cheyennes du Sud le suivirent, les autres préférant retrouver les Sioux pour combattre les blancs. Le chef signa un nouveau traité pour une portion de terre en Oklahoma, en 1867. Cependant les provisions promises n'arrivant pas, de plus en plus d'indiens se séparèrent de Black Kettle. Ces Cheyennes avaient rejoint Roman Nose qui perpétrait des raids au Kansas. Le Gal Shéridan décida d'envoyer Custer et son 7ème de Cavalerie pour les punir. Ce dernier tomba sur un camp Cheyenne établi sur la Washita River, lequel était celui de Black Kettle, et attaqua. 4 ans après le massacre de Sand Creek, le 27/11/1868, le camp de Black Kettle connut une nouvelle attaque. Cette fois, le chef et sa femme y perdirent la vie. Custer raconta par la suite qu'un guide Osage scalpa Black Kettle.
DULL KNIFE Enfant de la tribu des Cheyennes du Nord, il était réputé pour être très débrouillard et se sortir de toutes sortes de situations. Par exemple, alors qu'il était âgé de neuf ans, un troupeau de bisons passa dans le camp installé près d'une rivière. Il se réfugia dans l'abri abandonné d'un castor qui dépassait le niveau de l'eau et y attendirent la fin du passage des bisons. Il était honnête et simple malgré ses exploits. Il était d'usage que, lors des déplacements de la tribu, les anciens marchent au-devant pour repérer l'endroit où faire halte. Un jour, un grizzly sortit des fourrés pour les attaquer. Le jeune guerrier vint à la rescousse et se battit contre l'ours avec son couteau. Il combattit souvent armé de son couteau et réussit une fois à battre un ennemi porteur d'un bouclier fait du cuir épais d'un bison que la lame ne pouvait percer. Le Cheyenne alors gagna le nom de "Dull Knife"(littéralement "Couteau Emoussé"). Aux environs des années 1875, les Indiens des plaines étaient déportés de réserve en réserve, et bien souvent dans des régions au climat sec alors que ces indiens étaient habitués à des climats plus froids. Voyant que son peuple mourait de faim, Dull Knife encouragea les siens à quitter la réserve pour regagner leur sol natal. Poursuivis par l'armée, il fut trahi par quelques-uns des siens. Il fut alors encerclé et il dut se rendre, avec ceux qui l'avaient suivi, à Fort Robinson. Les hommes furent jetés en prison et les femmes gardées au camp. Tous avaient le coeur brisé et ne souhaitaient plus vivre dans ces conditions. Alors les femmes, autorisées à porter des mocassins aux hommes, réussirent à se procurer des armes (quelques fusils et couteaux) qu'elles amenèrent aux guerriers. La totalité des hommes ne put bien sûr être armée. Néanmoins ils attaquèrent les soldats jusqu'à épuisement des munitions puis s'exposèrent aux tirs. Les femmes et les enfants qui les avaient rejoints s'exposèrent également au feu des soldats. Il ne resta plus aucun Cheyenne en vie. | |
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| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 29/03/09, 07:08 am | |
| CHEF BLACK KETTLE Le chef Black Kettle vivait sur le vaste territoire de l'ouest du Kansas et de l'est du Colorado, qui avait été garanti aux Cheyennes par le traité du Fort Laramie en 1851. Cependant, en moins de dix ans, la découverte d'or amena une population importante au Colorado. Le gouvernement fit alors signer un deuxième traité, reprenant les terres aux Cheyennes, ne leur laissant que la réserve de Sand Creek dans le sud-est du Colorado. Black Kettle l'accepta en 1861, de crainte que le pouvoir militaire ne les écrase.
La réserve, cependant, ne pouvait assurer la subsistance des indiens. Aussi les épidémies se propagèrent rapidement. Les jeunes indiens s'enfuirent de la réserve et commencèrent alors à effectuer des raids chez les colons. Ces derniers envoyèrent leur milice à leur recherche, milice qui ouvrit le feu sur le premier groupe Cheyenne en vue, en l'occurrence des innocents.
Cet incident créa un soulèvement chez les indiens des Grandes Plaines. Black Kettle, pourtant, comprit que le pouvoir militaire était trop fort, et conclut un marché avec le Fort Weld : ramener les insoumis à la réserve de Sand Creek en échange de leur sécurité.
Mais ce pacte fut trahi par le colonel John Chivington, chef du Troisième Corps de Volontaires du Colorado. Il attaqua le campement de Black Kettle le 29 novembre 1864, massacrant plus de deux cent Cheyennes, dont beaucoup de femmes et d'enfants, puis les mutilant et les scalpant. Black Kettle échappa à la tuerie, mais continua malgré tout à prôner la paix et à empêcher les raids sur les colons. En octobre 1865, avec plusieurs chefs indiens, il signa un autre traité qui échangeait les réserves de Sand Creek contre celles du sud-ouest du Kansas, mais qui les dépossédait également de leurs territoires de chasse du Kansas.
Seule une partie de la nation Cheyenne suivit Black Kettle et les autres chefs dans ces nouvelles réserves. D'autres rejoignirent les Cheyennes du Nord sur le territoire lakota. Beaucoup ignorèrent simplement le traité, et continuèrent à vivre sur les terres natales. Ce dernier groupe, mené par le chef Roman Nose, se battit furieusement contre le général William Tecumseh Sherman, ce qui amena l'arrêt de tout trafic à l'ouest du Kansas pendant un moment.
Le gouvernement voulut une fois de plus faire transférer les Indiens dans deux minuscules réserves, où elles recevraient des provisions annuellement. Black Kettle fit partie des chefs qui signèrent ce traité, le Traité de la Medecine Lodge en 1867. Cependant, une fois installées, les tribus ne reçurent jamais la nourriture promise, ce qui entraîna le départ des Indiens vers le groupe de Roman Nose .
En août 1868, Roman Nose mena une série de raids sur les fermes du Kansas. Sous les ordres du général Philip Sheridan, trois colonnes de troupes rejoignirent la Septième Cavalerie de Custer, pour mener la contre-attaque. Il s'avérait que les traces de replis des groupes menant les raids conduisaient au village de Black Kettle, sur la rivière Washita.
Le 27 novembre 1868, les troupes de Custer attaquèrent le village de Black Kettle, et tuèrent ce dernier.BIG FOOT Big Foot fut le leader du groupe Miniconjou, massacré dans la crique de Wounded Knee le 29 décembre 1890.
Big Foot et son peuple vécurent dans la réserve de Cheyenne River, et furent les croyants les plus enthousiastes de la cérémonie de la Ghost Dance. La famine et la misère qu'ils trouvèrent dans leur réserve, lors de la défaite finale en 1889, firent que les Lakotas trouvèrent refuge dans le message de Renouvellement Messianique de la Ghost Dance. Le mouvement envahit rapidement tout le campement, alertant les agents indiens locaux. Plusieurs danseurs furent supprimés, d'autres rappelés à l'ordre par les troupes.
A la réserve de Standing Rock, où Sitting Bull fut suspecté d'encourager la Ghost Dance dans le but de provoquer un soulèvement, il y eut une effusion de sang lorsque la police indienne tua Sitting Bull lors de son arrestation. Beaucoup de la tribu du vieux chef décédé s'échappa alors pour se réfugier auprès de Big Foot.
Ce dernier décida de conduire son peuple loin de la violence rencontrée à Standing Rock, et s'échappa vers le sud, à Pine Ridge, espérant y trouver la sécurité. Malade, Big Foot n'avait plus d'intentions belliqueuses, et portait un drapeau blanc lorsque les patrouilles militaires les capturèrent le 28 décembre 1890. Cette nuit-là, Big Foot et sa tribu campèrent près de la crique de Wounded Knee, cernés par les soldats.
Le matin suivant, les soldats installèrent des mitrailleuses tout autour du camp, et commencèrent à confisquer les armes aux indiens. Lorsqu'un coup de feu partit accidentellement, les soldats ouvrirent le feu, et en quelques minutes, tuèrent plus de 370 lakotas. Puis ils poursuivirent les femmes et les enfants, pour les abattre à plusieurs kilomètres du lieu de la confrontation première.
Big Foot fut le premier à être abattu à Wounded Knee. | |
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| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 29/03/09, 07:16 am | |
| GERONIMO Geronimo (Goyathlay), est né en 1829 dans l'ouest du Nouveau Mexique. Leader des Apaches à Sonora, sa carrière guerrière fut liée à celle de son beau-frère, Juh, un chef Chiricahua. Il fut entre autre son porte-parole. En effet, Geronimo ne fut jamais un chef indien, mais un Homme Médecine, hautement respecté par tous les chefs Apaches de sa région.
Geronimo fut le meneur des derniers combattants indiens qui capitulèrent cérémonieusement devant le gouvernement américain. Il a toujours combattu le découragement de son peuple, et est celui qui a tenu le plus longtemps face aux troupes américaines.
Ce fut le massacre de la femme et des enfants de Geronimo, perpétré par les troupes espagnoles au Mexique, qui a poussé celui-ci dans cette lutte guerrière. Très vite, ses pairs reconnurent sa bravoure et ses capacités de leader.
En 1875, tous les Apaches du Rio Grande furent transférés dans la réserve de San Carlos, une terre aride. Geronimo parvint à s'enfuir plusieurs fois de cette réserve, mais se rendit à chaque fois. En 1876, Geronimo se réfugia au Mexique. En 1882, retrouvé par les indiens au service du gouvernement américain, il accepta de se rendre pour retrouver son peuple. Mais, en 1885, il s'échappa de nouveau avec, cette fois, 35 guerriers et 109 femmes et enfants. En janvier 1886, des apaches à la solde du général Crook les forcèrent à se rendre. De nouveau, il s'échappa, mais fut rattrapé par le général Nelson Miles en septembre 1886. Geronimo et 450 apaches furent envoyés en Floride en détention dans les forts Marion et Pickens. En 1894, ils furent transférés à Fort Sill, en Oklahoma. Geronimo devint alors un rancher, et participa à la parade d'inauguration de Théodore Roosevelt, en 1905.
Il mourut en 1909, prisonnier de guerre, sans avoir jamais pu rentrer chez lui.CHEF JOSEPH Le Chef Joseph, ou In-mut-too-yah-lat-lat, fut connu pour sa résistance face aux tentatives du gouvernement de forcer sa tribu des Nez-Percés à se rendre dans les réserves. Cette tribu était une nation pacifique, qui s'étendait de l'Idaho au nord de Washington. Elle a maintenu de bonnes relations avec les blancs après l'expédition de Lewis et Clark. Joseph a passé la majeure partie de son enfance dans un mission tenue par les missionnaires Chrétiens. En 1855, le père du Chef Joseph, Old Joseph, signa un traité avec le gouvernement, qui autorisait son peuple à rester sur les terres de leurs ancêtres. En 1863, un autre traité réduisait la surface allouée, mais Old Joseph ignora volontairement ce traité. L'épreuve de force commença avec l'arrivée du Chef Joseph en 1877. Après plusieurs mois de marches forcées et de combats, beaucoup de Nez-Percés furent envoyés dans les réserves de l'Oklahoma, où la plupart mourut de malaria et de famine. Chef Joseph tenta à plusieurs reprises d'obtenir des autorités fédérales le retour de son peuple sur ses terres. En 1885, il fut envoyé avec sa tribu dans une réserve près de Washington, où il mourut le coeur brisé.LITTLE BIG MAN Guerrier Oglala Sioux respecté et sans peur, Little Big Man lutta aux côtés de Crazy Horse contre le colonelNelson Bear Coat Miles. En effet, il fut l'un des plus ardents défenseurs des Montagnes Noires, appartenant aux Sioux, qu'une Commission voulait obtenir par traité.
Plus tard, il devint policier d'agence dans une réserve, et fut, semble-t-il, en partie responsable de la mort de Crazy Horse, assassiné d'un coup de baïonnette. | |
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| Sujet: Re: Pour Zara, Chouchou et ceux que celà intérressent....... 03/05/09, 05:39 am | |
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