Les grands prix de Formule 1 saison 2009

Button en toute maîtrise

Et de quatre pour Jenson Button !

Le Britannique a remporté le Grand Prix d'Espagne, dimanche, au terme d'une course parfaitement maîtrisée. C'est même un doublé pour Brawn GP avec la deuxième place de Barrichello, seul à 3 arrêts, tandis que Webber (Red Bull) complète le podium. Vettel (Red Bull), longtemps coincé par Massa, finit 4e juste devant Alonso (Renault) et Massa (Ferrari), qui a failli tomber en panne.

Button a une nouvelle fois été impérial et remporte une 4e course. (Reuters) La joie est la même. Jenson Button a patienté si longtemps qu'il ne risque pas de se lasser de damer le pion à toute la concurrence. Parti de la pole position, le pilote britannique a pourtant dû composer avec un Rubens Barrichello particulièrement à son aise sur cette piste de Catalunya. Le Brésilien a passé son temps à attaquer mais cela n'a pas suffi pour lui permettre de l'emporter. La faute à une histoire de stratégie.

En effet, les deux Brawn GP étaient censées s'arrêter à trois reprises. Une tactique très agressive puisqu'aucune autre équipe n'a osé en faire de même. La tournure des événements a néanmoins poussé Ross Brawn à modifier son plan initial en faisant glisser Jenson Button sur une stratégie à deux arrêts. Pas Barrichello qui ne s'est pas gêné pour évoquer le sujet en conférence de presse. Malgré tout, il est difficile de critiquer le choix de Brawn GP qui s'offre un doublé splendide et conforte son avance dans les deux classements.

Massa et le coup de la panne

A force de gagner, Button va pouvoir commencer à penser plus sérieusement au championnat. L'Anglais n'a eu de cesse, jusque-là, de clamer que l'avance de la BGP 001 n'était plus aussi conséquente et qu'il conviendrait d'attendre le verdict de ce Grand Prix d'Espagne pour se faire une idée réelle des forces en présence. Le vent de révolte des gros bras n'a pas vraiment eu lieu, Brawn GP dominant les débats avec pour principal rival Red Bull. Car si Ferrari a réussi un pas en avant en terme de performance, cela ne semble pas le cas en fiabilité et encore moins au niveau de la gestion de course.

Outre la boulette énorme qui a ruiné la séance de qualifications de Kimi Räikkönen, samedi, les cerveaux de Ferrari se sont, cette fois, trompés dans leur stratégie, ce qui a contraint Felipe Massa à lever le pied en fin de course pour éviter de tomber en panne sèche ! Dur à digérer pour Sebastian Vettel qui aura passé sa course le nez dans le diffuseur de la F60 du Brésilien, cherchant par tous les moyens à prouver qu'il est possible de doubler une monoplace équipée du Kers sur la piste de Catalunya, sans jamais y parvenir. Il aura dû patienter jusqu'au 63e tour pour enfin le doubler. Et encore, il aura fallu que Massa s'écarte...

Il était trop tard pour venir inquiéter son coéquipier, Mark Webber, solidement installé sur la troisième marche du podium. Le pilote australien est ainsi récompensé de ses efforts tandis que malgré l'évidente déception pour Vettel, Red Bull fait le trou au classement des constructeurs aux dépens d'une équipe Toyota qui boucle cette course avec un zéro pointé.

Bourdais, la poisse tenace

De son côté, Felipe Massa, à qui l'on avait dit à la radio : «Tu vas devoir repasser au stand, tu n'as pas assez d'essence », a donc dû se résoudre à laisser filer Vettel. Puis Alonso lorsque son écurie s'est rendue compte qu'un passage au stand n'était finalement pas obligatoire. Les ingénieurs ont refait leurs calculs et Massa a dû avaler une deuxième fois son chapeau en laissant filer Alonso qui tournait 4 à 5 secondes plus vite, sous les hourras de la foule. A force de lever le pied, le Brésilien a finalement franchi la ligne en sixième place. Trois points, c'est toujours ça pour le pilote Ferrari qui ouvre son compteur à cette occasion.

Derrière, Nick Heidfeld (BMW) et Nico Rosberg (Williams) terminent dans les points et limitent donc la casse. Ce n'est pas le cas de McLaren Mercedes qui ne marque pas le moindre point. Heikki Kovalainen a abandonné rapidement tandis que Lewis Hamilton a chassé tout au long de la course le point de la huitième place. Ses ingénieurs ont essayé de le motiver tant qu'ils ont pu en lui expliquant que la huitième place était dans ses cordes, ce ne fut pas suffisant...

Enfin, la course de Sébastien Bourdais n'aura pas duré bien longtemps. Même pas un tour... Pris dans un carambolage dans le premier tour, le Manceau n'a rien pu faire. «J'ai eu un peu peur, ça a tapé fort, mais bon, plus de peur que de mal», a-t-il confié au micro de TF1. Pour ne rien arranger à l'affaire, Sébastien Buemi a également été pris dans cet accrochage, tout comme Trulli et Sutil. Résultat des courses pour Toro Rosso: même pas un tour avec la nouvelle voiture. Pas évident dans ces conditions de trouver les bons réglages...

LES RESULTATS

1 J. Button 1:37:19:202 2 arrêts (18,48 )
2 R. Barrichello à 00:13:056 3 arrêts (19,31,50)
3 M. Webber à 00:13:924 2 arrêts (19,50)
4 S. Vettel à 00:18:941 2 arrêts (20,43)
5 F. Alonso à 00:43:166 2 arrêts (18,44)
6 F. Massa à 00:50:827 2 arrêts (20,43)
7 N. Heidfeld à 00:52:312 2 arrêts (31,50)
8 N. Rosberg à 01:05:211 2 arrêts (25,49)
9 L. Hamilton à 1 tour 2 arrêts (31,48 )
10 T. Glock à 1 tour 2 arrêts (17,47)
11 R. Kubica à 1 tour 2 arrêts (23,46)
12 N. Piquet à 1 tour 2 arrêts (46,46)
13 K. Nakajima à 1 tour 2 arrêts (2,36)
14 G. Fisichella à 1 tour 2 arrêts (1,52)

Est ce que le Chouchou a trouvé la censure ?????????

Oui mais mon post ne veux plus rien dire maintenant...

et puis c'est tout !!!!!!!!!!!!!!!




Ok je vais dormir .. au volant .. Ah non , pas de "" dodo "" au volant , c'est dangereux .......

Zut , mon post ne veut plus rien dire .............

Non seulement ça censure, mais en plus ça trouve le moyen de surenchérir...

Pi d'abord ................................


Et puis c'est tout ...............................

Bande de .......

Bande de quoi ....................

Chouchou en mode guignol ...................




Ah oui j'avais oublié c'est .......

En étant un peu plus sérieux, et désolé pour le retard,
voilà les résultats des qualifications pour le
GRAND PRIX DE MONACO



Détails du circuit.

Button comme un prince

Pour la quatrième fois cette année, Jenson Button s'élancera de la pole position, dimanche, sur le Grand Prix de Monaco. Le pilote britannique et son partenaire Barrichello, 3e, ont confirmé lors des qualifications que le Rocher avait des allures de terrain de jeu idéal pour les Brawn GP. La Scuderia Ferrari, bien représentée par un Räikkönen 2e, n'a toutefois pas dit son dernier mot. Comme Vettel, 4e sur Red Bull. En revanche Hamilton, victime d'un accident en Q1, n'a plus grand chose à espérer.

Jenson Button arrache deux pole positions sur trois en moyenne cette saison. (Reuters) Les statistiques sont formelles: dimanche, Jenson Button aura deux chances sur cinq de remporter le Grand Prix de Monaco. Sur les 55 éditions précédentes, le poleman est parvenu à préserver son avantage qualificatif jusqu'au drapeau à damiers à 22 reprises. Et au vu du rendement du Britannique cette année, il se pourrait bien que son pourcentage de réussite soit potentiellement plus élevé encore.

Parti en éclaireur par trois fois déjà cette saison, Jenson Button a toujours triomphé à l'arrivée, que ce soit en Australie, en Malaisie ou en Espagne, l'actuel leader du championnat du monde ayant en outre poussé le vice jusqu'à s'imposer à Bahreïn, après avoir réalisé le quatrième temps des qualifications. Assuré ce samedi de sa quatrième pole de l'année, l'ancien espoir du team Honda aura en outre pour lui le profil même de la course dimanche. Les corridors étroits et virages lents de la Principauté ne laissant que peu de place aux revirements de situation.

Au-delà de cet avantage de la position, partagée du reste par son coéquipier Rubens Barrichello qui, le jour de ses 37 ans, s'est emparé d'une troisième place prometteuse sur la grille de départ, Jenson Button pourra compter sur sa voiture pour faire un coup à Monaco. Dans l'état technique actuel du plateau de la F1, les Brawn GP semblent en effet les monoplaces les mieux armées pour se faufiler sur le tracé bosselé et sinueux du Rocher.

Hamilton part à la faute

Les Red Bull et les Ferrari, dont les couleurs ont été portées haut ce samedi par Sebastian Vettel et Kimi Räikkonen, quatrième et deuxième respectivement des qualifications, pourraient bien néanmoins avoir leur mot à dire en course, au jeu de la stratégie notamment. Un domaine dans lequel le cheval cabré à déjà beaucoup à se faire pardonner cette année. Pour ce qui est de Toyota et BMW en revanche, le week-end s'annonce d'ores et déjà raté, aucune des monoplaces des deux écuries n'ayant franchi le cap de la Q1.

Une surprise concernant le team nippon de Jarno Trulli, pourtant auteur d'un début de saison honorable, mais une triste confirmation pour BMW, qui avait déjà déploré jeudi une casse moteur de Robert Kubica, lequel avait terminé 2e du Grand Prix de Monaco l'an passé. La palme du couac dans ces qualifications revient toutefois à Lewis Hamilton. Prometteur en essais libres jeudi, le champion du monde sortant, qui s'était imposé en Principauté en 2008 après avoir flirté d'un peu trop près avec un rail de sécurité, étant parti à la faute dès la Q1.

Alors qu'aucun accident n'avait été à déplorer durant les sessions libres - une rareté à Monaco - le pilote McLaren, alors crédité du 7e chrono, s'est fait piéger dans le S, y laissant aileron et roue arrière gauche. "On va faire de notre mieux mais on aura de la chance si on parvient à marquer un point demain", confessait l'intéressé après coup. Ainsi relégué au 20e et dernier rang de la grille de départ - son team ayant dû changer la boîte de vitesses de sa MP4-24, une opération synonyme de pénalité de cinq places - Lewis Hamilton n'aura probablement pas son mot à dire dimanche.

Résultats des qualifications

1 J. Button 1:14:902
2 K. Räikkönen 1:14:927 à 0"025
3 R. Barrichello 1:15:077 à 0"175
4 S. Vettel 1:15:271 à 0"369
5 F. Massa 1:15:437 à 0"535
6 N. Rosberg 1:15:455 à 0"553
7 H. Kovalainen 1:15:516 à 0"614
8 M. Webber 1:15:653 à 0"751
9 F. Alonso 1:16:009 à 1"107
10 K. Nakajima 1:17:344 à 2"442

Voiture en dernière position à la phase 2

11 S. Buemi
12 N. Piquet
13 G. Fisichella
14 S. Bourdais
15 A. Sutil
16 L. Hamilton
17 N. Heidfeld
18 R. Kubica
19 J. Trulli
20 T. Glock

Button braque aussi Monaco

Cinquième victoire de la saison pour Jenson Button. Le Britannique, parti en pole position dimanche, n'a pas tremblé jusqu'au terme du Grand Prix de Monaco. Pour le plus grand bonheur de Brawn GP, qui réalise son troisième doublé avec Rubens Barrichello sur la deuxième marche du podium, juste devant Kimi Räikkönen et Felipe Massa (Ferrari). Huitième, Sébastien Bourdais (Toro Rosso) obtient son deuxième point.

Jenson Button n'a rien laissé au hasard à Monaco. (Reuters) Dans le stand Brawn GP, John Button, le père de Jenson, montre les cinq doigts de la main à une caméra. En piste, le leader du championnat en termine avec son tour d'honneur. Au lieu de rejoindre la grille de départ, où se déroule la remise des prix, il laisse sa BGP001 dans l'allée des stands et entame un footing sur la piste, encore casqué. En passant devant une tribune, il saute de joie. Il finit par rejoindre le podium, où le prince Albert II lui remet la coupe du vainqueur.

Pour la première fois de sa carrière, Jenson Button remporte le Grand Prix de Monaco, que tout pilote rêve d'accrocher à son palmarès. En portant son score à 51 points (sur 55 possibles), il assoit encore plus sa suprématie sur le championnat du monde. Cette course monégasque est d'ailleurs à l'image du reste de la saison: le pilote anglais disposait d'une excellente monoplace, et il a su éviter les pièges. La bonne gestion tactique de son équipe lui a permis d'écarter toutes les menaces potentielles.

Barrichello a mal à ses pneus tendres

En tête au premier virage, Button a Rubens Barrichello dans ses roues. Il ravitaille une première fois au dix-septième tour, une boucle après son coéquipier. Lorsqu'il retrouve la piste, il est deuxième, derrière Nico Rosberg qui rentre au dix-huitième passage. Non seulement Button récupère le commandement, mais Barrichello est cette fois à plus de 16''. Lors de son deuxième arrêt (effectué au cinquante-et-unième passage), l'Anglais cède sa première place à Kimi Räikkönen. Mais il la retrouve deux tours plus tard, une fois "Iceman" rentré à son tour. Dès lors, Button a la voie libre. Au terme d'un sans-faute, il remporte sa sixième victoire en F1, la cinquième cette saison.

Second sous le drapeau à damiers, Barrichello a visiblement souffert de son premier train de pneus: les tendres, qui tenaient une douzaine de tours avant que leurs performances chutent. Alors qu'il a creusé un écart substantiel dans les premiers tours, le vétéran brésilien se fait rattraper par Räikkönen, avant son premier ravitaillement au seizième tour. Rentré une seconde fois au cinquantième, il ne retrouve sa seconde place qu'après les arrêts des pilotes Ferrari et de Webber.

Vettel dans le rail

Les mêmes pneus tendres ont aussi rendu la vie difficile à Sebastian Vettel. Quatrième en début de course, le jeune Allemand se retrouve vite à jouer les bouchons, avec Rosberg, Massa, Kovalainen, Webber, Alonso, Nakajima et Piquet dans son sillage. Dépassé au dixième tour, Vettel rentre à son stand. Mais six boucles plus tard, il tape le rail à Sainte-Dévote. Son abandon fait les affaires des deux pilotes Ferrari: avec la troisième place de Kimi Räikkönen et la quatrième de Felipe Massa, la Scuderia obtient son meilleur résultat de la saison et son premier podium 2009. Derrière, Mark Webber sauve les meubles pour Red Bull en se classant cinquième. Il devance Nico Rosberg et Fernando Alonso, qui a fait le maximum pour revenir sur le pilote Williams en fin de course. En huitième position, on retrouve Sébastien Bourdais qui obtient son premier point depuis l'Australie, au terme d'une course où son premier relais a duré cinquante tours !

En performances pures, la Brawn GP ne dispose pas d'un si grand avantage que cela: c'est Felipe Massa qui a signé le meilleur tour en course (1'15''154) en Principauté, devant Button (1'15''190) et Webber (1'15''321). Mais la BGP001 fait la différence en se montrant compétitive sur tous les circuits. Par ailleurs, les stratégies des hommes de Ross Brawn sont irréprochables. C'est ainsi qu'au championnat constructeurs, l'équipe de Brackley compte 43,5 points d'avance sur Red Bull. Au classement des pilotes, Button est à seize longueurs devant Barrichello et vingt-huit devant Vettel...

Button d'une poigne de fer

Jenson Button n'a pas d'égal cette année. Le pilote britannique a en effet remporté un sixième succès en 2009 en dominant la meute, dimanche à Istanbul. Une machine à gagner que ni Webber (Red Bull) 2e, ni Vettel, parti en pole position qui a commis une erreur dans le premier tour et qui termine 3e, n'ont pu enrayer. Massa triple vainqueur échoue à la 6e place derrière Rosberg (Williams) 5e et Trulli (Toyota) 4e.

Jenson Button a été impérial à Istanbul. (Reuters) Rien ne peut lui arriver. Jenson Button réalise une saison idéale au volant d'une monoplace au-dessus du lot. Cela ne suffit évidemment pas mais avec un pilote de sa trempe, cela fait des étincelles. Car si Sebastian Vettel n'avait jusqu'alors jamais perdu une course en s'élançant de la pole position, il a commis une petite erreur dans le premier tour qui lui a coûté très cher. «Dans les virages 9-10, il y avait du vent arrière et j'ai perdu le contrôle. Cela n'aurait pas fait la différence avec Jenson Button», glisse l'Allemand. Parti du mauvais côté de la piste, le Britannique n'en demandait pas tant... En un tour, tout s'était éclairci puisqu'au-delà de la faute de Vettel, Barrichello, son coéquipier et donc potentiellement premier rival, est resté scotché sur la grille et a bouclé le premier tour au 12e rang.

La suite ? On connaît. Ultra-régulier dans la performance, le Britannique s'est régalé en enchaînant les tours canon pour creuser petit à petit un écart sur toute la concurrence. Une échappée belle que l'écurie Red Bull a essayé de stopper en modifiant la stratégie de Vettel. Le pilote allemand s'est arrêté à trois reprises (15e, 30e, 48e) ce qui lui a permis de revenir sur la BGP 001 de tête. Au 23e tour, la Red Bull revient à moins d'une seconde du leader. Il va lui mettre une grosse pression, avec pour mission de le doubler le plus rapidement possible afin de profiter au mieux de sa stratégie agressive. « J'ai pris tous les risques. Quand je suis revenu sur lui, j'ai fait une tentative mais c'était trop risqué », consent un Vettel pourtant difficile à décourager. De fait, le jeune allemand abdique et repasse par son stand afin de ravitailler de nouveau et ressort derrière son coéquipier Mark Webber.

Vettel a respecté les consignes

Le dernier relais est marqué par la balade de Button mais également le retour de Vettel sur son coéquipier. Mais à quelques tours de la fin, cela semble un peu juste et à la radio son équipe lui lance un "ménage ta monoplace" sans équivoque. Le souvenir du Grand Prix d'Australie et de son accrochage avec Kubica est peut-être passé par là. Cette fois, il n'en sera rien et les Red Bull trustent bel et bien deux places sur le podium. "On a baissé mon régime moteur et on s'est concentré sur le fait de ramener les voitures en 2e et 3e position. J'ai respecté les consignes mais j'aurais préféré attaquer dans les trois derniers tours", lâche Vettel.

L'équipe autrichienne termine même avec le meilleur résultat au classement des constructeurs. En effet, Barrichello, l'autre grand animateur de la course, a été victime de sa boîte de vitesses. Entre-temps, le Brésilien s'est accroché avec Kovalainen (9e tour) puis avec Sutil (13e tour). A ce moment-là, Rubinho n'avait plus de 7e vitesse. Il abandonnera à onze boucles du terme de la course. Au classement du championnat, cela a évidemment des incidences. Button compte 26 points d'avance sur Barrichello, toujours 2e, mais qui va devoir lutter avec Vettel et Webber qui pointent à 6 et 7.5 points.

Ferrari, McLaren, Renault...

Derrière ce trio de tête, aucun autre pilote n'a été en mesure d'imaginer prendre place sur le podium à la régulière. Jarno Trulli (Toyota) quatrième termine en effet à vingt secondes de « la boîte ». Cette quatrième place confirme néanmoins qu'après s'être fourvoyé dans ses choix, l'écurie japonaise a retrouvé la bonne ligne directrice. Bonne pioche également pour Nico Rosberg (Williams) qui termine à une belle cinquième place.

C'est sans doute plus dur à vivre pour Felipe Massa, triple tenant du titre à Istanbul et qui finit cette fois à la sixième place. On dit que Ferrari va mieux. Ce n'est cependant pas suffisant pour espérer vraiment grimper dans la hiérarchie. La neuvième place de Kimi Räikkönen en est la meilleure confirmation. C'est tout de même mieux que McLaren Mercedes complètement hors du coup avec les 13e et 14e places de Hamilton et Kovalainen. Le champion du monde a d'ailleurs été pris à partie en piste par Nelson Piquet junior auteur d'un dépassement de toute beauté. Comme au bon vieux temps du GP2.

Cela ne redonnera guère le sourire au clan Renault, lui aussi loin du compte. Fernando Alonso a pourtant fait ce qu'il a pu mais le résultat est sans équivoque avec une dixième place finale dure à vivre pour le Taureau des Asturies.

Enfin, l'équipe Toro Rosso faisait grise mine. Arrivée pleine d'espoir dans sa capacité à exploiter les qualités de la STR4, elle s'est totalement fourvoyée. Parti vingtième, Sébastien Bourdais termine dix-huitième et dernier classé. Une énorme déception pour le Manceau qui va essayer de se refaire un moral tout neuf aux 24 heures du Mans la semaine prochaine. Du côté de Faenza, l'analyse du week-end sera sans doute précieuse.

Résultat des courses.

1 J. Button 1:26:24:848 2 arrêts (17,43)
2 M. Webber à 00:06:714 2 arrêts (18,43)
3 S. Vettel à 00:07:461 3 arrêts (15,30,48)
4 J. Trulli à 00:27:843 2 arrêts (16,43)
5 N. Rosberg à 00:31:539 2 arrêts (18,40)
6 F. Massa à 00:39:996 2 arrêts (17,42)
7 R. Kubica à 00:46:247 2 arrêts (20,44)
8 T. Glock à 00:46:959 2 arrêts (30,47)
9 K. Räikkönen à 00:50:246 2 arrêts (18,44)
10 F. Alonso à 01:02:420 2 arrêts (14,48)
11 N. Heidfeld à 01:04:327 2 arrêts (28,45)
12 K. Nakajima à 01:06:376 2 arrêts (26,43)
13 L. Hamilton à 01:20:454 1 arrêt (32)
14 H. Kovalainen à 1 tour 2 arrêts (19,43)
15 S. Buemi à 1 tour 2 arrêts (25,43)
16 N. Piquet à 1 tour 2 arrêts (31,47)
17 A. Sutil à 1 tour 2 arrêts (20,37)
18 S. Bourdais à 1 tour 1 arrêt (32)

Abandons et disqualifications

Meilleur tour :
J. Button (Brawn GP) en 01:27:579 au tour 40

Ce week-end

Grand prix d'Angleterre



Description circuit

Vettel en impose

Nouveau coup de force des Red Bull lors des qualifications du Grand-Prix de Grande-Bretagne. Sebastian Vettel a signé le meilleur temps, pour la troisième fois de la saison, devant le Brésilien de Brawn Rubens Barrichello alors que le coéquipier du jeune Allemand, l'Australien Mark Webber, termine juste derrière. Mais à Silverstone, toutes les conversations tournent autour du conflit FIA-FOTA...

Vettel a signé sa troisième pôle de la saison. (Reuters) "FOTA rules ! Max out !" ("Vive la FOTA ! Max (Mosley) dehors !"). Voici comment, sur une banderole géante, les supporters anglais ont accueilli Max Mosley, président de la FIA, pour la dernière apparition du grand cirque (qui n'a jamais aussi bien porté son nom) de la Formule 1 sur le circuit de Silverstone. Car la guerre qui oppose la Fédération Internationale de l'Automobile à la FOTA (Formula One Teams Association), association où sont réunies huit des dix équipes de F1 (Ferrari, McLaren, Brawn, BMW, Red Bull, Renault, Toro Rosso et Toyota) fait actuellement rage et occupe tous les esprits à l'intérieur du paddock.

Et si la création d'une compétition parallèle pour l'an prochain fait plus que jamais son chemin, ce championnat version 2009, qui n'en est pas encore à sa moitié, confirme en tout cas que Sebastian Vettel a vraiment l'étoffe d'un grand. Présenté comme le successeur de Michael Schumacher, la révélation de la saison 2008 a signé sa troisième pole-position de la saison (la quatrième de sa carrière) et démontre course après course qu'il faudra assurément compter avec lui dans les mois et les années à venir.

Hamilton "pas terrible"

Mais si le jeune allemand, qui fêtera ses 22 ans le mois prochain, a signé le meilleur temps en 1'19''509, son coéquipier et son aîné de dix ans, l'Australien Mark Webber, a lui joué de malchance et aurait pu s'offrir sa toute première pole, même s'il a finalement été dépassé par Rubens Barichello (+0.347) et doit donc se contenter de la troisième place, en 1'19''868, dans la même seconde que le duo de tête.

La sixième place de Jenson Button (+.0780), coéquipier du Brésilien chez Brawn GP, est en revanche une vraie surprise, même si le Britannique, auteur de quatre pole-positions depuis le début de la saison et surtout vainqueur de six Grand Prix sur sept, avait déjà eu des problèmes de réglage de vendredi. Belles performances en revanche de Jarno Trulli, sur Toyota (quatrième à 0.582) et du pilote Williams Kazuki Nakajima (cinquième à 0.707), qui avait même réalisé le meilleur temps de la Q1.

Au rayon des déceptions, on retrouve à nouveau Ferrari, même si Kimi Räikkönen a réalisé le neuvième temps (1'20''715), alors que Felipe Massa n'a pas vu la Q3 et partira du onzième rang. Mais ce n'est rien à côté de la nouvelle désillusion de McLaren, avec un Heikki Kovalainen treizième et surtout un Lewis Hamilton dix-neuvième, le jeune Britannique qui n'aura même pas disputé la Q2, et jugeait, à juste titre, cette nouvelle prestation "pas terrible". Sébastien Bourdais n'aura, lui non plus, pas vu la couleur de la deuxième phase des qualifications, le Manceau qui a joué de malchance puisque, suite à l'accident, heureusement sans gravité, d'Adrian Sutil, la sortie du drapeau rouge l'a empêché de terminer son dernier tour lors de la Q1. Il partira donc en 17e position pour cette dernière sortie à Silverstone, qui promet donc de faire des étincelles, sur en dehors de la piste.

Qualifications.

1 S. Vettel 1:19:509
2 R. Barrichello 1:19:856 à 0"347
3 M. Webber 1:19:868 à 0"359
4 J. Trulli 1:20:091 à 0"582
5 K. Nakajima 1:20:216 à 0"707
6 J. Button 1:20:289 à 0"780
7 N. Rosberg 1:20:361 à 0"852
8 T. Glock 1:20:490 à 0"981
9 K. Räikkönen 1:20:715 à 1"206
10 F. Alonso 1:20:741 à 1"232

Voiture en dernière position à la phase 2

11 F. Massa
12 R. Kubica
13 H. Kovalainen
14 N. Piquet
15 N. Heidfeld
16 G. Fisichella
17 S. Bourdais
18 A. Sutil
19 L. Hamilton
20 S. Buemi

Sur les ailes de Vettel

Le championnat du monde est-il relancé ? Après le règne sans partage de Jenson Button, seulement sixième à Silverstone, depuis le début de la saison, Sebastian Vettel, auteur de la pole samedi, a signé dimanche lors du Grand Prix de Grande-Bretagne sa deuxième victoire de la saison, confirmant les progrès de Red Bull qui réussit le doublé grâce à Mark Webber. Rubens Barrichello complète le podium.

Vettel a réussi un cavalier seul en tête de la meute. (Reuters) En attendant de savoir de quoi sera fait 2010, il est déjà bon d'imaginer que le championnat du monde 2009 n'est pas encore plié. On en doutait alors que le Grand Prix de Silverstone sonnait déjà la moitié de la saison, une trêve de trois semaines étant programmée jusqu'à la prochaine course à Hockenheim. L'homme à l'origine de ce vent d'optimisme a pour nom Sebastian Vettel. Seul pilote à avoir déjà brisé l'hégémonie de Jenson Button cette saison, l'Allemand, déjà sur la plus haute marche du podium donc en Chine, a signé sa deuxième victoire de la saison dimanche à Silverstone d'où il repart avec le hat-trick : pole-victoire-meilleur tour en course.

Annoncé depuis le coup de force de Red Bull tant en essais libres qu'en qualifications, ce succès s'est dessiné dès les premiers tours du Grand Prix de Grande-Bretagne. Pourtant plus chargé en essence que ses principaux poursuivants sur la grille de départ, Vettel s'est rapidement envolé en tête de la course pour signer un cavalier seul qui ne souffre d'aucune contestation. "J'ai tout fait pour m'échapper. J'avais une voiture extraordinaire, de supers pneus", appréciait-il.

Maître de la pluie, comme les deux premières victoires de sa carrière l'attestaient (à Monza en 2008 et à Shanghai donc en 2009), le jeune Allemand, que l'on présente déjà comme le successeur de Michael Schumacher, a prouvé qu'il pouvait gagner dans des conditions de course normales. Il le doit notamment à une monoplace considérablement retouchée par Adrian Newey. "Il faut savoir qu'on a récupéré des éléments de la voiture que jeudi soir et les mécanos ont dû travailler jusdqu'au dernier moment pour préparer la monoplace", expliquait Vettel, heureux de disposer d'une RB5 plus que jamais capable de rivaliser avec les Brawn GP.

Bataille de champions du monde en queue de peloton

La preuve, Mark Webber s'est en effet hissé au volant de la deuxième Red Bull sur la deuxième marche du podium, comme en Chine, à défaut d'obtenir la première victoire de sa carrière. L'Australien a profité de son premier arrêt au stand, dans le 20e tour, pour coiffer Rubens Barrichello qui se contente donc de la troisième place. Mieux que son coéquipier, le leader du championnat du monde, Jenson Button qui, incapable de faire monter ses pneus en température samedi et donc seulement sixième sur la grille de départ (sa plus mauvaise qualification depuis le début de la saison), a péniblement réussi à accrocher la sixième place après avoir raté son départ, reculant alors de trois crans pour batailler au coeur du peloton.

Résultat de la course.

1 S. Vettel 1:22:49:328 2 arrêts (21,44)
2 M. Webber à 00:15:188 2 arrêts (20,47)
3 R. Barrichello à 00:41:775 2 arrêts (19,47)
4 F. Massa à 00:45:043 2 arrêts (23,45)
5 N. Rosberg à 00:45:915 2 arrêts (18,43)
6 J. Button à 00:46:285 2 arrêts (18,49)
7 J. Trulli à 01:08:307 2 arrêts (18,46)
8 K. Räikkönen à 01:09:622 2 arrêts (16,42)
9 T. Glock à 01:09:823 2 arrêts (19,48)
10 K. Nakajima à 01:11:522 2 arrêts (15,40)
10 G. Fisichella à 01:14:023 2 arrêts (21,45)
12 N. Piquet à 1 tour 2 arrêts (29,43)
13 R. Kubica à 1 tour 2 arrêts (28,47)
14 F. Alonso à 1 tour 2 arrêts (18,39)
15 N. Heidfeld à 1 tour 2 arrêts (21,47)
16 L. Hamilton à 1 tour 2 arrêts (20,43)
17 A. Sutil à 1 tour 1 arrêt (33)
18 S. Buemi à 1 tour 2 arrêts (22,41)

La formule ... Hein ??

CE WEEK-END

Grand prix F1

Détails du circuit.

Webber a fait fort

Mark Webber a signé la pole position du Grand Prix d'Allemagne. Samedi sur le circuit du Nürburgring, le pilote Red Bull a tiré son épingle du jeu au terme d'une séance mouvementée marquée par l'apparition de la pluie durant la 2e phase de cette séance. L'Australien partagera la 1ère ligne avec Barrichello tandis que Button et Vettel sont en embuscade en 2e ligne juste devant les McLaren de Hamilton et Kovalainen.

Mark Webber a su éviter les pièges pour signer la pole position. (Reuters) Quelle bagarre ! La séance de qualifications du Grand Prix d'Allemagne a été marquée par plusieurs étapes bien distinctes qui ont fait des dégâts. En tête à l'issue de la première phase, Mark Webber a su passer entre les goutes apparues à la fin des vingt premières minutes. Cela a notamment annihilé les chances de tous les pilotes embarqués pour un dernier tour rapide et qui espéraient encore passer en Q2. Eliminé avec le dernier temps, Sébastien Bourdais fait partie des malheureux. « On a tenté un truc (au niveau des réglages) mais ça na pas du tout marché », a lâché, fataliste, le Manceau au micro de TF1. Bourdais pouvait regretter que la pluie ne soit pas apparue quelques minutes plus tôt. Car la pluie représente son unique espoir de tirer son épingle du jeu lors de sa probable dernière course en F1.

La deuxième phase de la séance de qualifications aura permis à certains pilotes de montrer leurs qualités sous la pluie. Tous se sont en tout cas rués sur la piste à l'extinction du feu rouge, jouant des coudes avec l'espoir de claquer rapidement un temps au cas où la pluie intermittente vienne refaire un petit tour au-dessus du Nürburgring. Ils n'auront même pas le temps de boucler leur premier tour avant d'être contraint de rentrer dans leur stand afin de chausser des pneus intermédiaire ou pluie, avant de repartir à l'assaut du chrono. Seul Webber a tenté le pari de rester en piste. Sans succès.

Alonso perd gros

Fernando Alonso est le premier à signer un temps de référence. Il ne tiendra pas longtemps. Car avec un asphalte qui s'assèche, les temps sont allègrement battus jusqu'à ce que Rubens Barrichello, en pneus slick, ne vienne mettre tout le monde d'accord avec un 1'34''469 (qu'il battra ensuite 1'34''455). Derrière lui, Nelson Piquet (Renault) réussi un joli 1'35''737 tandis qu'Adrian Sutil (Force India - 1'36''740), offre le premier passage en Q3 pour son équipe. Une superbe performance récompensée par une septième place sur la grille.

Le vrai perdant de cette deuxième phase est finalement Fernando Alonso qui a subi de plein fouet le retour de la pluie alors qu'il était en pneus slick et qu'il était en avance de partir en tête-à-queue dans le dernier secteur... Il aura néanmoins l'avantage de pouvoir choisir sa stratégie dimanche en fonction des conditions météo.

Une dernière phase marquée par la grosse bagarre finale entre les deux Red Bull et les Brawn GP pourtant à la peine depuis les premières séances d'essais et qui ont retrouvé les premières places à cette occasion. Tour à tour, ils ont pris les devants mais Mark Webber a réussi avec une marque en 1'32''320 à signer la pole position. Le dernier tour lancé aura permis à Sebastian Vettel de se placer derrière son coéquipier mais Jenson Button, finalement troisième, puis Rubens Barrichello vont finalement réussir à s'intercaler. Voilà qui promet un départ et un premier relais très mouvementé.

Hamilton est dans le coup

D'autant que derrière ces quatre larrons, Lewis Hamilton et Heikki Kovalainen se partagent la troisième ligne. Le champion du monde en titre profite d'un regain de performance inattendu pour retrouver des couleurs. En tête des essais libres 2 et 3, le Britannique espère faire taire les pronostics et tirer son épingle du jeu durant la course. Un bon départ et les incertitudes météo pourraient grandement l'aider.

Derrière, on retrouve la surprise Adrian Sutil qui partagera la quatrième ligne avec Felipe Massa. C'est une nouvelle déception pour Ferrari avec Massa et Kimi Räikkönen coincés en huitième et neuvième position. Pas évident alors de remonter dans la hiérarchie car ils figurent dans le top 10 et ne pourront donc pas ajuster leur stratégie et leurs réglages en fonction des conditions. Or, en performance pure, ils ne seront pas devant.

Grille de départ.

1 M. Webber 1:32:230
2 R. Barrichello 1:32:357 à 0"127
3 J. Button 1:32:473 à 0"243
4 S. Vettel 1:32:480 à 0"250
5 L. Hamilton 1:32:616 à 0"386
6 H. Kovalainen 1:33:859 à 1"629
7 A. Sutil 1:34:316 à 2"086
8 F. Massa 1:34:574 à 2"344
9 K. Räikkönen 1:34:710 à 2"480
10 N. Piquet 1:34:803 à 2"573

Voiture en dernière position à la phase 2

11 N. Heidfeld
12 F. Alonso
13 K. Nakajima
14 J. Trulli
15 N. Rosberg
16 R. Kubica
17 S. Buemi
18 G. Fisichella
19 T. Glock
20 S. Bourdais

Désolé, les résultats sont postés un peu tard,
mais priorité oblige......

et encore "BRAVO" à Chouchou pour cette magnifique photo



Voilà les résultats.....

Webber: "Je sais ce que ressent Vettel"

Vainqueur du Grand Prix d'Allemagne ce week-end, Mark Webber savoure comme il se doit son tout premier succès en F1. Une victoire "avec la manière" qu'il dédie à son équipe, Red Bull, et à son pays, l'Australie. Avec d'autant plus d'émotions que le coéquipier de Sebastian Vettel, cantonné au rôle de second du jeune Allemand jusqu'alors, a bien failli ne pas courir cette saison.

Mark Webber s'est glissé dans le peau de Sebastian Vettel en remportant le Grand Prix d'Allemagne. (Reuters) Il y a quelques mois, vous vous cassiez la jambe dans un accident de vélo et votre carrière était compromise. Aujourd'hui vous remportez le Grand Prix d'Allemagne. Que ressentez-vous après cette victoire ?
C'est un jour incroyable pour moi. Je voulais tellement gagner après Silverstone. Je pensais que j'avais de bonnes chances d'y parvenir ici. Après avoir décroché la pole, je savais que j'étais en bonne position pour gagner. Je me suis dit que la seule chose qui pouvait me gêner, c'était la pluie, mais elle n'est pas tombée. Au départ, j'ai perdu de vue Rubens, j'ai pensé qu'il avait viré vers la gauche alors je suis allé à droite et je l'ai percuté ! Ce n'est pas mon style mais j'ai écopé d'un "drive through" que j'ai su surmonter. Mes ingénieurs m'ont dit de rester tranquille et de me calmer. Et j'ai attaqué autant que possible. Encore une fois, c'est un grand jour pour moi. D'autant que l'hiver a été difficile. A cette époque, Sebastian a montré en test de quoi la voiture était capable pendant que je tâchais de garder ma motivation au maximum alors que je souffrais beaucoup en centre de rééducation. Des gens merveilleux m'ont entouré pour que je me remettre de mes blessures. Et puis l'équipe a été très patiente avec moi. Je veux remercier tous ceux qui m'ont aidé, Dietrich Mateschitz et Red Bull, tous les gens en Australie... C'est aussi un jour incroyable pour eux !

Pensez-vous que d'autres victoires vont suivre ?
Je l'espère. J'espère que ce sera comme quand on s'impose quelque chose et que ça finit par devenir automatique. J'ai maintenant quelques Grands Prix à mon actif et je pense que c'est la première année où j'ai vraiment des chances de gagner. J'ai fait quelques deuxièmes places par le passé mais je n'avais jamais atteint ce sommet. Et le plus important pour moi, c'est que j'ai dû travailler dur pour parvenir à ce succès. Je suis certes parti en pole mais ça aurait pu être plus facile sans cette pénalité. D'autres pilotes comme Sebastian ont été très rapides, seulement j'avais la situation bien en main. Encore une fois, je remercie tout le team qui a su produire une voiture si fantastique.

Comment s'est passé votre retour aux affaires cet hiver ?
J'avoue que je me faisais des idées. Je pensais être d'attaque pour les essais d'hiver, mais je ne l'étais pas. Ma jambe était très loin d'être guérie. Elle était encore cassée. Seul le métal la tenait. Alors effectivement, je reviens de loin. Le temps a joué en ma faveur. J'ai eu de la chance que le GP d'Australie vienne si tard dans le calendrier, et que d'autres choses soient allées en ma faveur. J'ai passé beaucoup de temps en rééducation mais le simple fait de marcher dans une piscine était encore très difficile pour moi en janvier dernier. Je suis néanmoins resté positif et lorsque j'ai vu les temps que réalisait Sebastian lors des tests, j'ai su que la voiture allait être rapide. Cela m'a donné beaucoup de motivation pour être prêt à temps.

Vous avez évoqué votre accrochage avec Rubens, beaucoup ont trouvé votre manoeuvre aggressive. Qu'en pensez-vous ?
J'ai conscience que mon départ n'a pas été fantastique. Je me suis juste décalé un peu et lorsque j'ai heurté Rubens, j'ai été très surpris, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit à ma hauteur. Ensuite, je crois que j'accroche l'arrière de la voiture de Lewis - ce n'était peut-être pas Lewis, je n'ai pas vu de quelle McLaren il s'agissait - et j'ai perdu une petite partie de mon aileron avant. Je pense que le problème est le même pour tout le monde avec le Kers. Il est encore plus difficile de bien négocier le départ et le premier virage.

"C'est un grand jour pour moi et pour l'Australie !"

Votre pénalité vous a-t-elle paru sévère ?
Oui, je pense qu'elle était un peu trop sévère. Mais ça a permis de pimenter un peu la course... Je ne fais pas exprès de toucher Rubens et la McLaren, ce n'est pas mon genre. Ça a sans doute paru plus grave que ça ne l'était aux yeux des commissaires. Quand j'ai appris que j'étais pénalisé, ça m'a anéanti. J'ai même failli écoper d'une sanction pour excès de vitesse sur la voie des stands tant j'étais frustré. Au final, ça se finit bien pour moi mais ça aurait pu être une toute autre histoire...

Vous avez nettement pris l'avantage sur les Brawn ce week-end. Croyez-vous pouvoir remporter les deux championnats ?
Brawn a construit une voiture remarquable, il n'y a pas de doute là-dessus. L'écurie est en tête du championnat du monde des constructeurs parce qu'elle le mérite. Ils ont obtenu de nombreux points mais nous ne sommes pas largués pour autant. Sebastian et moi sommes en haut du classement et nous faisons le maximum pour être le plus compétitifs possibles à chaque course. Renault nous fournit un moteur fantastique, l'équipe tourne incroyablement bien. Le seul problème que nous avons aujourd'hui, c'est qu'il nous faut désormais une vitrine pour nos trophées... C'est très gratifiant pour nous de tenir la dragée haute à des écuries telles que Ferrari ou McLaren.

Rien qu'au sein de votre écurie, vous vous êtes montré supérieur à Sebastian Vettel. Ça n'était pas le cas il y a encore trois semaines...
C'est vrai... D'ailleurs, je me suis dit que je savais maintenant ce que pouvait ressentir Sebastian. C'est très plaisant de se sentir capable d'avoir le contrôle sur un Grand Prix. Maintenant, l'on sait tous à quel point il est difficile d'y parvenir. C'est un vrai challenge, avec ces voitures, de garder la maîtrise d'une course, de dépasser d'autres pilotes, même quand ils sont en retrait. Il faut être irréprochable tout au long du Grand Prix, et même en essais et en qualifs, pour se dire que la mission est accomplie.

Sur le podium, vous avez longuement regardé votre drapeau. Que représente pour vous cette victoire ?
Il n'y a pas beaucoup d'Australiens en F1, et il y en a encore moins qui gagnent. Je fais désormais partie de ceux-là, et avec la manière! Je commence à avoir une longue carrière et j'aurais aimé avoir de meilleurs résultats mais cette année, c'est vraiment une année très spéciale. Je dédie ma victoire à l'Australie. J'ai toujours tenté de représenter mon pays du mieux possible. C'est un pays passionné de sports mécaniques mais jusqu'à maintenant, ce sont surtout des motards comme Mick Doohan ou Casey Stoner qui se sont illustrés à l'échelle mondiale. C'est un grand jour pour moi et pour l'Australie!

Voilà les résultats

1 M. Webber 1:36:43:310 3 arrêts (14,19,43)
2 S. Vettel à 00:09:252 2 arrêts (21,44)
3 F. Massa à 00:15:906 2 arrêts (25,45)
4 N. Rosberg à 00:21:099 2 arrêts (29,47)
5 J. Button à 00:23:609 3 arrêts (13,31,51)
6 R. Barrichello à 00:24:468 3 arrêts (14,32,50)
7 F. Alonso à 00:24:888 2 arrêts (17,46)
8 H. Kovalainen à 00:58:692 2 arrêts (15,40)
9 T. Glock à 01:01:457 1 arrêt (37)
10 N. Heidfeld à 01:01:925 2 arrêts (26,47)
11 K. Nakajima à 01:02:327 1 arrêt (50)
12 G. Fisichella à 01:02:876 2 arrêts (18,35)
13 N. Piquet à 01:08:328 2 arrêts (26,47)
14 R. Kubica à 01:09:555 2 arrêts (23,44)
15 A. Sutil à 01:11:941 3 arrêts (27,28,46)
16 S. Buemi à 01:30:325 2 arrêts (21,38)
17 J. Trulli à 2 arrêts (1,21)
18 L. Hamilton à 1 tour 2 arrêts (1,38)

DUCKY a décidé d'être partout en 1er page alors
SALUT DUCKY