AJ AUXERRE SAISON 2011-2012

LIGUE 1 > 16e journée

P S G 3 / 2 Auxerre

Malgré des moments de flottement, le PSG s'impose grâce notamment à un Nene inspiré et un
Menez plus collectif et se relance après quatre matches de suite sans victoire.

Misant sur le contre, L'AJA a cru à l'exploit mais a finalement craqué en 5 minutes.

LIGUE 1 > 17e journée

Auxerre 2 / 1 Nice

Auxerre se donne de l'air
L'AJ Auxerre, qui restait sur trois défaites consécutives en Championnat,
a stoppé l'hémorragie en dominant Nice à domicile.



Au milieu de la grisaille, l'AJ Auxerre arrive à trouver quelques rayons de soleil. Le club bourguignon, qui a connu sept défaites lors de ses huit derniers matches toutes compétitions confondues, s'est donné un peu d'air en s'imposant à l'Abbé-Deschamps face à Nice (2-1). Cette quatrième victoire de la saison permet aux joueurs de Laurent Fournier de remonter à la 13e place et surtout de s'éloigner de la zone rouge. Nice, qui restait sur un succès emballant sur Rennes (2-0), ne peut pas en dire autant. Le club azuréen a subi sa neuvième défaite en Championnat. Les Aiglons restent avant-derniers, à un point de la ligne de flottaison.


Monzon et Mouloungui vendangent
Le Gym doit se croire maudit. Les hommes de Marsiglia ont eu les moyens de repartir au moins avec un nul. Mais Monzon et Mouloungui n'ont pas été à la fête. Le premier a tout simplement raté son penalty en envoyant le ballon dans les nuages (45e). Et en toute fin de match, l'attaquant gabonais, auteur de l'égalisation d'une sublime frappe en pleine lucarne (21e, 1-1), a vu son tir renvoyé par le poteau de Sorin, qui au passage a subtilement dévié le ballon (83e).


Ben Sahar fait un carton
Les vents ont donc été en faveur d'une équipe auxerroise pas seulement opportuniste. Car ce sont bien les Bourguignons qui ont ouvert la marque par Oliech, qui a repris de la tête un bon centre de Ben Sahar (13e). L'Israélien, décrit par son président comme une erreur de casting, a donc délivré une passe décisive avant de donner la victoire aux siens d'un joli coup de tête (66e). L'erreur de casting est devenue une tête d'affiche

LIGUE 1 > 18e journée

Brest 1 / 0 Auxerre

Malgré une certaine fébrilité défensive, Brest, toujours invaincu à domicile, se fait du bien en décrochant une troisième victoire.
Amoindris et réduits à dix, les Auxerrois récoltent une quatrième défaite de rang à l'extérieur.

Auxerre perd et demande une enquête
Battu à Brest après un mauvais match (0-1), Auxerre a perdu Chafni sur une expulsion qui fera parler. L'AJA n'est qu'à un point de la zone rouge.


Auxerre va mal. Avec seulement 18 points en autant de matches joués, l'AJA n'a qu'une unité d'avance sur la zone rouge. «On est dans la même situation qu'il y a une dizaine de jours. Quand on vient sans certains joueurs (Oliech, Traoré, Coulibaly), c'est difficile. Mais vu l'envie et la détermination, je n'ai rien à reprocher à mes joueurs. On va essayer de faire un bon recrutement pour essayer de retrouver les 10 premières places qui ne sont pas loin. La situation est difficile mais on ne va pas lâcher», a expliqué Laurent Fournier après la rencontre perdue 0-1 à Brest. Un match très fermé, qui a basculé sur un penalty obtenu et transformé par Grougi (34e). «Les deux équipes cherchaient surtout à ne pas perdre. C'est la prudence qui prédominait et on a vite compris que ça se jouerait sur un détail. Les deux équipes étaient très près l'une de l'autre. Notre jeu collectif a été défaillant», a tout de même regretté Alex Dupont, qui est toujours invaincu à domicile cette saison.
Selon Chafni, l'assistant lui aurait dit «Dégage l'Arabe»

Ce qui ressortira de ce match, c'est surtout le «pétage de plombs» de Kamel Chafni. Averti à la 54e suite à un échange de mots avec l'arbitre assistant, M.Perruaux, il a ensuite pris un rouge direct de Tony Chapron. Rarement, on a vu un joueur aussi furieux après un juge de touche... Ce dernier aurait insulté l'Auxerrois, comme l'a expliqué Gérard Bourgoin après le match. «Il y a eu un incident important, le joueur a fait une déclaration sur l'honneur. Il semblerait que l'arbitre lui ait dit "Dégage l'Arabe", si tel est le cas c'est très grave, a expliqué le président bourguignon. Je n'ai pas entendu personnellement les insultes, c'est pour cela que je vais demander à la LFP de diligenter une enquête. Si on n'obtient pas gain de cause, le garçon veut faire un dépôt de plainte». «Chafni défendra sa cause de même que l'arbitre de touche aussi, qui sera responsable de ses propos», a même déclaré l'entraîneur brestois. Cette affaire ne fait que commencer..

auxerre a battut dijon
ouh ouh ouh les vilains !!!

Non non Zara !!!

LIGUE 1 > 19e journée

Auxerre 2 / 2 Dijon

AJA :«Cela n'est pas suffisant»
Après le match nul entre Auxerre et Dijon (2-2), Laurent Fournier et Patrice Carteron
ont dressé la liste de leurs souhaits pour la 2e partie de la saison.



Anthony le Tallec a sonné la révolte des Bourguignons.
Laurent Fournier a fait un rêve. Celui d'un monde où il n'aurait plus à se présenter face à la presse pour ressasser les mêmes choses que la semaine d'avant. Il dirait alors que son équipe n'a pas attendu d'être en difficulté pour montrer vraiment ce qu'elle a dans le ventre, qu'elle n'a pas commis des erreurs d'attention. Cela viendra peut-être en 2012, c'est-à-dire demain. « Mais pour l'instant, nous sommes beaucoup trop souvent dans la réaction, a regretté l'entraîneur auxerrois. Notre entame de match, avec des erreurs impardonnables, nous coûte cher. On s'est mis un handicap très vite en étant mené de deux buts, et il faut cesser de se mettre en danger. »

Mais le technicien, plutôt inspiré dans son coaching (Le Tallec et Jemâa ont inscrit les deux buts de l'AJA peu de temps après leur entrée), n'a pas seulement retenu ces quarante-cinq premières minutes qui auraient pu expédier son équipe chez les relégables. « On a du talent, le groupe a des qualités morales et mentales, mais cela n'est pas suffisant. » Et Fournier, en prolongeant son rêve, aimerait que ses joueurs « apprennent à mieux se connaître, à mieux vivre ensemble, et à faire preuve de davantage de maturité. » Avec, peut-être, quelques nouveautés au mercato, même si Fournier, qui préfère laisser Gérard Bourgoin agir, ne s'est guère avancé sur le dossier Djibril Cissé. « Ce serait bien pour nous. Rien n'est impossible. Quand on voit ce qu'on a fait contre Dijon... »


Carteron est redevenu calme
Un peu plus tôt, loin de sa froide colère de samedi soir et de ses phrases assassines à l'attention de ses joueurs après la défaite face à Saint-Etienne (1-2), Patrice Carteron a fait dans le soft. Malgré « la frustration et la déception d'avoir laissé échapper trois points », et l'impression « d'avoir manqué la possibilité de tuer le match », l'entraîneur dijonnais s'est attardé sur le classement du DFCO. « L'important pour nous, c'est de ne pas être relégable à la trêve. Le maintien se jouera peut-être à trente-sept ou trente-huit points. » Comme Fournier, Carteron aimerait que son équipe revienne en 2012 avec un sens un peu plus aigu « de la gestion de ses matches. » Et confronté au zéro pointé du DFCO dans son bilan face aux huit premiers du classement, il a assuré que l'année prochaine, « la philosophie sera sans doute plus prudente. Tandis qu'il faudra gagner en maturité face aux adversaires de notre niveau... » - Alexis BILLEBAULT, à Auxerre

Coupe De France 2012 - Résultat : 32es de finale

Chambly 0 / 1 Auxerre




Chambly, leader du groupe A de la CFA2, a donné du fil à retordre à Auxerre (15e de L1) en ne s'inclinant qu'après prolongation (0-1). Très bien physiquement, l'équipe de l'Oise a bien joué le coup et a vu les attaquants bourguignons se casser les dents sur son gardien. Le Tallec ou encore Ben Sahar ont manqué un nombre d'occasions incroyable. Souvent bien placés, ils ont pêché dans la finition, tirant le plus souvent sur Deberles. Mais le gardien adverse, fan de Casillas, a fini par s'incliner à la 117e, sur un penalty de Dudka obtenu par le jeune David Camps. Prêté l'an passé à Luzenac, le joueur de 20 ans était entré en jeu peu avant. Donovan Leon, lui, a sauvé Auxerre de l'égalisation sur la toute dernière action.

LIGUE 1 > 20e journée

Ajaccio 2 / 1 Auxerre

Fournier: «Trop naïf»

L'entraîneur auxerrois était déçu par le comportement de ses joueurs après la défaite de l'AJA,
pourtant en supériorité numérique, à Ajaccio (2-1).



Laurent Fournier (entraîneur d'Auxerre): «On avait bien débuté la rencontre en nous appuyant sur un système avec quatre attaquants. L'exclusion de Le Tallec a perturbé notre jeu. Je pense ensuite qu'on a été trop naïf. On a reculé et laissé l'adversaire prendre le dessus et revenir dans la partie. En seconde période, on n'a pas été créatif du tout. J'ai noté une absence cruelle de mouvements, aucune occasion de but. Les joueurs ont essayé de faire la différence individuellement. Je n'ai pas senti de révolte. C'est compliqué mais on va s'accrocher. Ajaccio a eu l'état d'esprit qu'il fallait. il faut arrêter de rêver, on est à notre place.»


Olivier Pantaloni (entraîneur d'Ajaccio): «L'équipe a pris le match par le bon bout et s'est montrée entreprenante. Même menés au score, on ne s'est jamais rel,chés pour égaliser et prendre l'avantage logiquement. La seconde période était, à mon sens, une parodie de football. C'est difficile de jouer à 9 contre 10 et j'estime que la sanction contre Samuel Bouhours est lourde, ce n'est pas un geste qui met en danger l'adversaire. J'ai eu le sentiment ensuite que l'arbitre a perdu le contrôle de la rencontre, mais je ne veux retenir que le contenu du match. Au niveau du jeu, on a senti une équipe conquérante, volontaire et avec de la qualité. Après la pause, on a essayé de gérer au moral. Il fallait tenir et j'ai demandé aux joueurs de rester bien en place derrière et ne pas rendre trop vite le ballon. L'équipe a mûri depuis un mois. L'espoir s'agrandit mais le championnat est encore long. Nous avons cinq journées très importantes, si nous passons bien cette période, on aura les armes mentalement pour aller au bout et assurer le maintien.»

Coupe De France 2012 - Résultat : 16es de finale

Auxerre 1 / 2 Châteauroux

LIGUE 1 > 21e journée

Auxerre 1 / 3 Nancy


Bourgoin «ne démissionnera pas»

Battus par Nancy (1-3), les Auxerrois n'en finissent plus de s'enfoncer, au grand dam des supporters qui ont fait parler d'eux.



« Je ne démissionnerai pas. Je ne suis pas le genre à quitter le navire quand ça va mal.» En prononçant ces quelques phrases quelques minutes après le nouvel échec de son équipe, Gérard Bourgoin a renvoyé dans leurs cordes les supporters qui ont demandé son départ, lors d'une fin de soirée mouvementée. Mais au-delà du cas du président de l'AJA, c'est tout un club qui se retrouve la tête en bas, même si la défaite de Nice face à Montpellier (0-1) lui évite d'être relégable.


Hengbart : «Quand Nancy a marqué, on a lâché»En revenant sur des terres qui lui sont si familières, Jean Fernandez n'imaginait pas vivre un tel scénario. Pudique, l'entraîneur nancéien a regretté les incidents qui ont débuté en fin de rencontre. «Le public, en agissant ainsi, n'aide pas l'équipe. Pour nous, cette victoire est importante, même si, à la mi-temps, j'étais inquiet, car nous n'avions pas su concrétiser notre domination.» Cette victoire qui lui aurait permis d'envisager l'avenir avec un peu moins d'anxiété, Auxerre ne l'a jamais véritablement approchée. «Quand Nancy a marqué, on a lâché», a admis Cédric Hengbart, assurant que «l'ambiance entre joueurs restait bonne.» La supposée osmose qui règnerait dans le vestiaire aidera peut-être Auxerre à se sortir de cette situation un peu plus compliquée chaque semaine. Mais il faudra y ajouter d'autres arguments. «On a besoin de se renforcer, a insisté Laurent Fournier, qui, selon son président, ne serait pas menacé. Quand rien ne va, qu'on prend un but sur une erreur de relance, cela devient difficile. On va faire le dos rond, travailler, car il faut gagner des matches.» Aux dernières nouvelles, c'est en effet la meilleure façon de prendre des points...




Escorte policière pour les joueurs- Cela avait commencé à un quart d'heure de la fin de la rencontre Auxerre-Nancy (1-3), au moment où Niculae venait d'inscrire le second but lorrain, avec l'envahissement de la tribune centrale par des supporters mécontents. Cette situation confuse s'est prolongée après le coup de sifflet final. Les joueurs auxerrois, attendus à la sortie de leur vestiaire par des supporters furieux, ont été escortés par les policiers et les gendarmes mobiles jusqu'à leurs véhicules. Si les insultes ont fusé, aucun coup n'a été porté. A.B




Alexis BILLEBAULT

LIGUE 1 > 23e journée

Auxerre 1 / 1 Lorient



Après avoir enregistré trois défaites de rang toutes compétitions confondues, Auxerre a redressé la barre face à Lorient (1-1) ce samedi, en dépit d'une égalisation concédée en toute fin de rencontre. «On a arrêté la spirale négative», insiste Laurent Fournier. (Photo Presse-Sports)

Laurent Fournier (entraîneur d'Auxerre) : «Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs, personne ne doit leur reprocher quelque chose. Ils ont fait un match de pros, responsables, solidaires. C'est ce que je leur avais demandé au départ, et c'est ce qu'ils ont fait. Il faudra s'accrocher, garder cet état d'esprit, ne pas baisser les bras, et mettre les occasions. Là, on a arrêté la spirale négative, on pouvait espérer plus, bien sûr. On s'est créé beaucoup d'occasions, mais on ne les met pas. Mais tous les efforts demandés ont été faits, il n'a manqué que la lucidité devant le but. Parfois, il n'y a pas que la qualité qui compte pour gagner. Je pense qu'on a réussi le match qu'on attendait, sauf la dernière minute.»

Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient) : «On est passé par tous les états dans ce match, avec une entame difficile. On avait le contrôle du ballon, à défaut d'être dangereux. Le terrain ne favorisait pas la circulation du ballon, et nous avons eu des difficultés à nous approcher du but auxerrois. Et puis, à dix contre onze, on a su faire preuve de beaucoup de générosité pour revenir au score. Même si en supériorité numérique, Auxerre a eu beaucoup de ballons de 2-0 à négocier. Nous, on a eu le mérite d'y croire jusqu'au bout. Ce point ne change pas la donne au classement, mais il nous fait du bien au moral. Pour nos adversaires, c'est plus difficile évidemment.» (AFP)

LIGUE 1 > 24e journée

Sochaux 0 / 0 Auxerre


Fournier : «L'arbitrage ne nous a pas aidés»



Laurent Fournier, entraîneur de l'AJA, a toujours en travers de la gorge le penalty non sifflé par M. Lannoy en faveur des Auxerrois, contre Lorient (1-1), samedi dernier. Et selon lui, ce n'est pas la première fois que son équipe est lésée : «Comment vais-je dire pour être le plus diplomate possible, et sans passer pour un paranoïaque ? L'arbitrage ne nous a pas aidés, voilà !»

Et Fournier de détailler, dans L'Equipe : «On nous a refusé plusieurs penalties, notamment contre Lorient mais aussi Lyon (0-3) et à Valenciennes (1-2), ainsi qu'un but valable à Saint-Étienne (1-1) au moment où on menait aussi 1-0. J'ai fait le compte, ça fait beaucoup de points. Sincèrement, on serait plus haut au classement sans cela (19e), et, en ce qui concerne Auxerre, je ne pense pas que les erreurs d'arbitrage s'équilibrent...»

LIGUE 1 > 22e journée

Caen 2 / 1 Auxerre


Fournier : «On a été naïfs»



Déçu après la défaite à Caen (1-2), mercredi soir, Laurent Fournier a déploré la «naïveté» et le «manque d'expérience» de ses joueurs. Mais le coach auxerrois refuse de «se laisser abattre». (Photo Presse-Sports)


Laurent Fournier (entraîneur d'Auxerre) : «On était bien en place pendant une heure, on a marqué, et après on s'est fait aspirer. Sur l'égalisation, on a été naïfs. J'avais insisté sur le fait qu'il fallait protéger notre but, après en alignant sept défenseurs, je ne peux pas faire mieux... Mais en gardant la solidarité affichée pendant une heure, on prendra des points à l'extérieur. On a manqué d'expérience, il ne faut pas se laisser abattre mais continuer à se battre, à commencer par le match contre Saint-Etienne samedi.»

Franck Dumas (entraîneur de Caen) : «Ça fait du bien. On a la bonne idée de se mettre en difficulté à chaque fois mais mes joueurs sont volontaires, courageux, et n'ont pas abdiqué. Ils ont été la chercher. Notre première période a été très moyenne, on est tombés dans le faux rythme d'Auxerre et leur but nous a réveillés. J'aurais préféré qu'on se réveille avant. Mais il y a eu de l'envie et de la volonté, alliées au résultat. Ça confirme un état d'esprit et une fraîcheur retrouvés. La mentalité du groupe a changé depuis 15 jours. Ils y vont tout seuls, comme des grands, je n'ai plus besoin de les prendre par la main, je dois juste les accompagner. Il fallait un élément déclencheur, ça a été la victoire à Lyon. Mais on est versatiles donc à l'abri de rien.»

Nabab : «On a mis les couilles sur le terrain»

Livio Nabab (attaquant de Caen, auteur du but de la victoire) : «J'enchaîne les bonnes prestations depuis un moment. Tout n'est pas parfait, je rate des trucs faciles, mais ce but est décisif. Il y a deux mois, je n'aurais pas tenté ce tir... Mais c'est une victoire collective, on s'est donné à fond devant et derrière. Notre début de match a été difficile, peut-être à cause de l'enchaînement des matches, mais le but d'Auxerre nous a réveillés. On a été les chercher. La rentrée de Kandia (Traoré, auteur de l'égalisation, ndlr) nous a remotivés. Etre onzième va, je pense, nous libérer. Comme a dit le coach, on a mis les couilles sur le terrain.»

Cédric Hengbart (défenseur d'Auxerre) : «On avait pour consigne de bien défendre, d'attendre, ce qu'on n'a pas réussi à faire. On mène 1 à 0 et puis on monte tous et on prend un contre de 60 mètres qui les relance. On prend ce but au moment où ils pressaient presque le moins et alors qu'on avait le ballon. Après, poussés par le public, ils font la différence, mais même à ce moment-là on n'a pas réussi à faire bloc. Dès qu'il y a un fait de jeu en notre défaveur, on est complètement perturbés. C'est de la naïveté de notre part. On manque de confiance.» (Avec AFP)

ça sent la ligue 2

LIGUE 1 > 25e journée

Saint Etienne 0 / 0 Auxerre


Galtier : «Pas de spectacle, j'en suis désolé»





La rencontre entre Auxerre et Saint-Etienne s'est soldée par un nul médiocre (0-0). Laurent Fournier et Christophe Galtier dédouanent leurs joueurs. Les réactions des coaches. (Photo Presse-Sports)

Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne) : «On a essayé d'aller vers la victoire en première période. Mais nous sommes tombés sur beaucoup de densité, avec un bloc compact très bas qui nous attendait pour mieux nous contrer. Et à chaque fois qu'on a essayé d'aller devant, on a pris des contres. En deuxième période, on a essayé de les aspirer pour mieux jouer offensivement, mais on ne les a pas aspirés. C'était notre troisième match en six jours, et on avait laissé beaucoup d'énergie face à Rennes et Lorient. Pour moi, c'est une bonne semaine, avec sept points sur neuf, c'est une très bonne moyenne. On avait un point à conserver, et on l'a conservé. En faisant plus, on l'aurait sans doute perdu. Il n'y a pas eu de spectacle pour le public et nos supporters, j'en suis désolé. Mais si on s'était livré de manière stupide, et qu'on avait perdu, ils n'auraient pas été contents.»

Laurent Fournier (entraîneur de l'AJ Auxerre) : «Nous sommes 19es, et ce n'était pas à nous de faire le jeu. Nous avons été très bien en place, et je pense qu'en première période on aurait pu marquer. Mais comme contre Lorient, on n'a pas su concrétiser nos occasions. Les joueurs sont dans le vrai en terme d'investissement. C'est vrai que sur la série en cours, notre bilan est insuffisant par rapport aux points. Mais dans l'esprit, nous y étions ce soir (samedi). Il y a du mieux, et mes joueurs n'ont rien lâchés, ils ont pris en maturité face à une équipe qui va de l'avant. Je pense qu'il faut en passer par là, et nous ne sommes pas retombés dans nos travers vus contre Caen.» (AFP)

LIGUE 1 > 26e journée

Lille 2 / 2 Auxerre



Fournier : «Je ne vais pas lâcher»



L'entraîneur d'Auxerre Laurent Fournier, heureux d'avoir vu son équipe remonter deux buts au Losc (2-2), a en revanche critiqué «ceux qui ont pris des contacts et essayé de se placer» au terme d'une semaine où les rumeurs sur son remplacement ont été nombreuses.

«Vu le scénario, on imagine que ce point est une grosse satisfaction ?
Vu comment le match avait débuté, oui, c'est une très belle opération. Je n'oublie pas quand même qu'on aurait pu être plus rapidement à 11 contre 10 car Cetto peut être expulsé sur sa première faute. On prend ensuite deux buts sur coups de pied arrêtés. La réaction des joueurs a été intéressante, énorme. Ils ont été solidaires, même quand plus personne n'y croyait. C'est bien et ça fait pas mal de matches où on est mieux dans le jeu.

Personnellement, c'était important pour vous après une semaine compliquée ?
Ma situation est compliquée car il y a pas mal de personnes qui la rendent compliquée. Les gens doivent comprendre que je ne vais pas lâcher (ému). Je vous le redis, je ne vais pas lâcher. Si y a des mecs qui pensent qu'ils vont prendre ma place, des agents qui pensent pouvoir placer leurs joueurs, ils peuvent essayer. Ces contacts, je peux vous dire qu'ils existent. Ces gens-là ont oublié que je suis dans le football depuis de nombreuses années. J'ai des copains.

A quoi vous pensez quand votre équipe est menée 2-0 ?
Je me dis qu'on est malheureux sur des erreurs d'arbitrage. Je me dis qu'on a loupé le coche, que je vais peut-être faire mes valises. Et puis finalement pas. Ça fait partie de l'état d'esprit. J'ai envie de les voir plus souvent comme ça les joueurs. Faut pas lâcher, il faut continuer. J'ai le poids de la haine et de la compétition. On a mérité ce point et je peux vous dire qu'on va s'en sortir.»




Garcia : «Un vrai sentiment de gâchis»




Le coach de Lille Rudi Garcia n'a pas apprécié le nul concédé face à Auxerre samedi, alors que les Nordistes menaient 2-0. «On se devait de gagner le match», a-t-il lâché.

Rudi Garcia (entraîneur de Lille) : «C'est un vrai sentiment de gâchis. On mène 2-0, on a bien géré la supériorité des Auxerrois. Et puis on a manqué de rigueur et d'intelligence. On est les premiers fautifs. On n'a certes pas été aidé par les décisions des assistants de M. Castro. Quand on est revenu à 10 contre 10, on a pensé qu'on était gagnant. Il va falloir réfléchir à cette situation. Il y a des fondamentaux défensifs qu'on doit respecter. C'est un gros problème. On est à domicile contre une équipe d'Auxerre qui fait le maximum avec ses moyens. On se devait de gagner le match. Il va falloir qu'on corrige ça vite.»

Florent Balmont (milieu de Lille) : «On n'a pas trop d'explications. On mène 2-0, on n'est pas en danger. On prend un but en contre, un autre sur corner. C'est notre défaut. On gère le match et on se fait rejoindre. C'est encore plus décevant vu les résultats des autres matches. On gérait tranquillement ce match. On avait fait ce qu'il fallait, on avait bien couvert le terrain, ils prennent aussi un rouge. A chaque fois qu'on domine, on doute au moindre petit grain de sable. On est toujours troisième. Oublions vite cette déception et essayons de nous relancer à Lyon pour un gros match où on pourra peut-être écarter un concurrent direct.»

Cédric Hengbart (défenseur d'Auxerre) : «C'est inespéré au vu de la physionomie. C'est bon pour la confiance, il faut arriver à gagner à Rennes ou à Evian. Il ne faut pas rester trop décroché. On ressort de ce match fiers et tous solidaires. On avait bien démarré ce match, on avait un bloc assez bas. Ils ne se procurent pas d'occasions. Ils débloquent le match sur coup franc. En étant menés 1-0, on se livre un peu plus et on prend un penalty. Le scénario n'est pas le bon mais mais finalement, c'est assez plaisant. On ne va pas faire la fine bouche. On n'avance pas beaucoup mais c'est un bon résultat contre une grosse équipe.»

LIGUE 1 > 27e journée

Rennes 1 / 1 Auxerre


Fournier : «Il s'est passé quelque chose...»




L'entraîneur auxerrois Laurent Fournier est fier de ses joueurs, partis prendre un point (1-1) à Rennes ce dimanche. Les réactions d'après-match des deux coaches. (Photo Presse-Sports)

Laurent Fournier (entraîneur d'Auxerre) : «Notre plan a fonctionné. Les joueurs se sont battus superbement, ont montré un bel état d'esprit pour résister à une belle équipe de Rennes, dont on n'a ni les qualités ni le budget. Il y a un penalty non sifflé de chaque côté, je crois que l'arbitre a équilibré... On s'est rassurés. Ce sera une bonne opération si on valide la semaine prochaine contre Evian à domicile. Je crois qu'il s'est passé quelque chose cette semaine lors du stage à Granville.»

Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes) : «C'est une frustration au niveau des points. On aurait dû gagner, mais on aurait pu perdre. Nous sommes dans le vrai, avec beaucoup de variété dans le jeu et de volonté. Nous avons connu un scénario catastrophe en étant mené face à une équipe défendant très bas. Ensuite, il faut revenir et des espaces se créent derrière... Je suis satisfait de la prestation de mes joueurs, même si on doit s'améliorer sur les coups de pied arrêtés. C'est bien, on fait beaucoup de choses, on est beaucoup plus riches dans le jeu que la saison dernière, on ne lâche rien, on est plus matures. Pour moi, le football n'est pas récompensé ce soir (dimanche)...» (AFP)

LIGUE 1 > 28e journée

Samedi 17/03/2012

Auxerre 0 / 2 Evian-TG

Fournier : «Un scénario catastrophe»



Inquiet après la défaite de l'AJ Auxerre contre Evian (0-2), samedi soir, Laurent Fournier a dénoncé le comportement de «certains joueurs». «L'entraîneur ne fait pas tout, il faut une prise de conscience collective», a lancé le coach bourguignon. (Photo Presse-Sports)

Laurent Fournier (entraîneur de l'AJ Auxerre) : «C'est un scénario catastrophe ce soir, car on a fait un début de match chaotique. Quand on dit qu'on doit faire un vrai match de Coupe d'Europe, il faut faire un gros match. C'est difficile à accepter. Quand on prend un but, il faut réagir. Ce soir, après le but qui est venu tôt, les joueurs ont douté. Quand on voit le peu d'occasions ou situations que nous avons eues, on peut se poser des questions sur le match de certains joueurs. L'entraîneur ne fait pas tout, il faut une prise de conscience collective. Après un match perdu de cette manière, on est toujours abattu. On était euphorique après les matches réalisés à Lille et Rennes. On pensait avoir retrouvé des valeurs, que nous n'avons pas vues ce soir. On a constaté aussi que faire du jeu était de plus en plus compliqué. On a vraiment manqué de créativité, et après on s'est essayé individuellement, ce n'est pas bon ! Il reste dix matches, il faut s'accrocher, tout est possible, rien n'est encore définitif. Les joueurs ont montré des qualités mentales sur certains matches, il faut rester solidaires, se serrer les coudes, pour inverser la situation.»

Olivier Sorin (gardien d'Auxerre) : «Il y a des matches dans une saison où il ne faut pas se louper... On a fait preuve de beaucoup de courage, mais nous n'avons pas ramené ces trois points qu'il nous fallait prendre. C'est normal qu'il y ait beaucoup d'abattement, de déception. C'est vraiment une mauvaise soirée pour nous. On essaye de ne pas se disperser, et on essaye de faire du mieux possible sur le terrain. On ne juge pas ce qui se dit à l'extérieur. Il ne faut surtout pas baisser les bras. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Tout le monde dit que l'AJA en L1 c'est un miracle permanent depuis longtemps. On va voir si ce miracle va continuer.»

Correa : «On a gagné comme je l'avais prévu»

Pablo Correa (entraîneur d'Evian-TG) : «On a fait un match très correct, dans l'attente qui était la mienne. On a gagné comme je l'avais prévu. On a su jouer, ressortir le ballon proprement, avec beaucoup d'efficacité dans les deux surfaces, ce qui a donné ce résultat favorable. Même avec cette victoire, on n'a pas rattrapé notre défaite chez nous face à Sochaux (2-3). Mais le groupe avait très envie de montrer que cette défaite était un accident dû à des erreurs individuelles. Pour ma part, je ne regarde pas le classement, mais seulement les points. Je pense qu'on commence à caresser quelque chose de merveilleux, mais mon discours ne changera pas jusqu'au bout de la saison. Il manque des points pour atteindre 41-42 points. Je n'ai pas besoin de changer de discours, car mon groupe joue toujours avec détermination.» (Avec AFP)

Fournier s'en va, Wallemme arrive




Comme cela était pressenti, Laurent Fournier n'est plus l'entraineur d'Auxerre. Il a été remercié après une nouvelle défaite concédée samedi soir devant Evian-TG (0-2). Gérard Bourgoin, le président de l'AJA, l'a annoncé dimanche matin. Fournier, premier technicien auxerrois débarqué en cours de saison dans l'histoire du club, va être remplacé par Jean-Guy Wallemme selon nos informations. Une arrivée de l'actuel sélectionneur du Congo (depuis août 2011) qui sera entérinée par le conseil d'administration prévu dimanche à 18 heures.

Cinquième entraineur remercié en 2011-12

Nommé en juin dernier, Fournier (photo Presse-Sports), âgé de 47 ans, paie les mauvais résultats du club bourguignon, 19e du classement. En 28 matches, l'AJA n'a décroché que quatre victoires, s'inclinant à douze reprises pour autant de matches nuls.

Il est le cinquième technicien de Ligue 1 à quitter son poste cette saison après Mécha Bazdarevic (Sochaux), Bernard Casoni (Evian-TG), Antoine Kombouaré (Paris-SG) et Eric Roy (Nice). -A.T.

Djabour et Fiard adjoints de Wallemme





Nouveau technicien d'Auxerre, Jean-Guy Wallemme a annoncé ce lundi, à l'issue de son premier entraînement, les noms de ses adjoints. Il s'agit de Kamel Djabour, son ancien adjoint à la tête du Congo, et Alain Fiard, jusqu'à présent entraîneur de l'équipe réserve de l'AJA.

«J'avais envie de changer certaines choses, un regard neuf est important sur le groupe», a ainsi expliqué Wallemme. L'entraîneur des gardiens reste Xavier Poitrinal, mais le poste de préparateur physique revient à Nicolas Charton, en charge du centre de formation. (Avec AFP - photo Presse-Sports)

Wallemme : «Le maintien, pas évident»





Nommé dimanche à la tête d'Auxerre en remplacement de Laurent Fournier, Jean-Guy Wallemme a estimé que «le maintien» du club, actuel lanterne rouge de Ligue 1, ne serait «pas évident». (Photo Presse-Sports)

«Jean-Guy Wallemme, comment s'est passé votre premier contact avec l'équipe ?

C'était une simple prise de contact avec l'effectif présent. On souhaite que tout le monde soit là pour développer une stratégie, un discours. Il y a eu une mise en bouche aujourd'hui et, demain, il y aura une répétition générale avec deux entraînements avec un effectif un peu plus complet. On pourra mettre en place un projet, un objectif que vous connaissez : le maintien. Cela ne va pas être évident. Je ne vois que 20% de possibilités de se maintenir.

Comment s'est fait votre choix pour cette mission difficile ?

Le président de l'AJA (Gérard Bourgoin) m'a tendu la main, quand je n'avais pas de possibilité de travailler, pour diriger la sélection du Congo. Donc, cette main tendue, je lui tends à ma manière. Je crois en ce challenge qui ne sera pas évident. Mais il y a de l'espoir. Et il faudra tout donner pour au moins bien finir la saison. Le mieux possible, ce sera de se maintenir, même si cela paraît compliqué.

Quelles qualités supplémentaires allez-vous apporter pour redresser la situation actuelle ?

Les qualités que j'ai toujours défendues en tant que joueur et en tant qu'entraîneur. J'ai connu des challenges très difficiles, celui-là en est un. Maintenant, j'aurai besoin des acteurs que sont les joueurs. Mais je préfère être acteur et agir que de subir : mettre en place une stratégie, un projet, un état d'esprit. Si on est 20e depuis samedi soir, c'est qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Il faudra avoir les remèdes assez vite, trouver les problèmes. Il y a trente points en jeu. Il faudra donc changer certaines attitudes et surtout avoir un bon équilibre dans le jeu. Ma fonction en sélection du Congo continue, mais je n'ai des matches qu'en juin.» (Avec AFP)

heureusement que Dijon est là pour la relève de la bourgogne



ont est mal,mal mal !!!

oh ! oh !
vous en faites pas !
vous avez récupéré in tiotes biloute
comme entraineur
maintenant vous allez gagner

LIGUE 1 > 29e journée

Dimanche 25/03/2012

Toulouse 1 / 0 Auxerre


Casanova : «On se contente de la victoire»





L'entraîneur toulousain Alain Casanova ne souhaite retenir que la victoire de ses joueurs sur Auxerre (1-0). De son côté, Jean-Guy Wallemme regrette le manque d'impact offensif de son équipe. Les réactions. (Photo Presse-Sports)

Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : «On se contente de la victoire. Dans un jour beaucoup moins bon que dernièrement, nous avons quand même réussi à prendre trois points et c'est bien pour notre confiance. Nous avons eu du mal à mettre de l'intensité dans le jeu avec beaucoup de déchet technique. Notre jeu a été trop compliqué. Il faut apprécier la place qui est la nôtre quand on voit le nombre d'équipes qui sont concernées par le maintien. Grâce à cette victoire, le match du week-end prochain à Lille devient vraiment passionnant. On sera là sur le plan collectif.»

Jean-Guy Wallemme (entraîneur d'Auxerre) : «Comme le temps est compté, on ne va pas se satisfaire de ne perdre qu'1-0 à Toulouse. Nous avons joué avec les qualités du moment. Le problème, c'est qu'il y a un manque flagrant de confiance. C'est un résultat difficile même si on peut estimer que nous avons moins subi que lors des derniers matches d'Auxerre, qui jouait avec un bloc-équipe très bas. On était venu ici pour prendre un point ou même mieux, mais nous avons eu du mal à exister offensivement. Toulouse a été solide et même s'ils n'ont pas fait leur meilleur match de la saison, cela a été suffisant.» (AFP)

LIGUE 1 > 30e journée

Samedi 31/03/2012

Auxerre 2 / 0 Valenciennes


Wallemme : «Il ne faudra rien lâcher»





Pour son deuxième match à la tête d'Auxerre, Jean-Guy Wallemme a décroché son premier succès ce samedi face à Valenciennes (2-0). De bon augure, même si l'AJA demeure lanterne rouge du Championnat. (Photo Presse-Sports)

Jean-Guy Wallemme (entraîneur d'Auxerre) : «Je pense qu'en première période, on a frôlé la correctionnelle avant notre but. Mais on a bien ressenti la volonté de tous les garçons de faire des efforts ensemble, comme à Toulouse (0-1), où on avait essayé mais sans réussite. On est repartis sur cette base avec certains garçons et d'autres, avec des choix différents de joueurs. On a senti dans la semaine qu'il y avait plus d'engagement, et on l'a bien vu ce soir sur le terrain, avec la volonté de tous de faire des efforts ensemble. Chafni a beaucoup apporté, répondant à ce que j'attendais de joueurs comme lui, expérimentés. C'est à dire beaucoup plus. Cette victoire ce soir était impérative, primordiale pour espérer. Le travail a payé, maintenant il faut continuer sur ces bases-là, continuer à défendre en avançant. Maintenant, nous sommes condamnés à des exploits lors des huit derniers matches, et dès la semaine prochaine à Lyon. La confiance semble revenir et il ne faudra rien lâcher. On va bien savourer cette victoire, l'analyser, mais le chemin est encore long. Il y a eu une attitude du groupe pour conforter notre projet, la volonté de jouer ensemble. Et ce que j'espère, c'est que nous n'aurons aucun regret à l'issue des huit matches qui nous restent.»

Daniel Sanchez (entraîneur de Valenciennes) : «On a eu la possibilité de marquer les premiers, on a loupé l'occasion de revenir à 1-1. Mais on a manqué d'efficacité, et là dans ce genre de match, c'est rédhibitoire. Si Penneteau à chaud a dit ce qu'il a dit ("On aurait dit une PH contre une L1") en parlant de notre équipe, c'est sous le coup de la déception. Mais c'est vrai que ce soir, il y a eu trop d'erreurs techniques qui ont bien facilité la tâche de l'adversaire. Avec autant de ballons perdus au milieu de terrain, on a fait le jeu des Auxerrois. Et chacune de leurs contre-attaques a constitué un danger pour nous. Mais je pense qu'on avait bien abordé ce match. Avec un peu plus de réussite au début, le match aurait pu tourner autrement. Etant menés et avec tous ces ballons perdus au milieu, c'était dur de gérer Auxerre qui joue vite en contre. Et après, tout a reposé sur notre défense. On prend deux buts qui sont significatifs de