AJ AUXERRE SAISON 2011-2012

LIGUE 1 > 31e journée

Samedi 07/04/2012

Lyon 2 / 1 Auxerre


Lyon tient le coup






Au terme d'un match sérieux, l'OL, sans franchement briller, s'est défait d'Auxerre, toujours lanterne rouge (2-1). Malgré quelques frayeurs et grâce à deux penalties transformés par Lisandro Lopez, les Lyonnais ont tenu leur rang et restent dans la course à la Ligue des champions. (Photo Presse-Sports)

L'honneur est sauf. Contre la lanterne rouge du Championnat, Lyon a logiquement pris le match en main, grâce à un duo Lisandro Lopez-Bafétimbi Gomis en pleine forme. Mais malgré une très nette domination, il a fallu attendre un penalty, sifflé pour une faute d'Olivier Sorin sur Licha, pour voir l'Argentin ouvrir la marque (28e, 1-0). Sans complexe, Auxerre, qui n'avait rien à perdre, a tenté quelques incursions en contre dans le camp lyonnais. Et juste avant la pause, Alain Traoré a exploité une grosse erreur de Samuel Umtiti, devenu passeur décisif bien malgré lui, pour égaliser après un magnifique piqué devant Hugo Lloris (42e, 1-1).

Semaine de folie à suivre pour Lyon

Toujours dominateurs, les Lyonnais se sont tout de même montré trop maladroits pour plier le match, et là encore, il a fallu un nouveau penalty pour voir l'OL passer devant. Après une faute de Boly, Lisandro s'est de nouveau fait justice lui-même, en trouvant le petit filet (71e, 2-1). Parfois fébrile en défense, l'OL a pu compter sur un excellent Lloris pour préserver son avantage et signer là un quatrième succès en cinq matches de Championnat. Après la défaite de Lille face à Brest (1-3), Lyon revient à trois points du podium et reste sur une bonne dynamique avant une demi-finale de Coupe de France, mardi, contre le GFCO Ajaccio, et dans la foulée une finale de Coupe de la Ligue, samedi contre Marseille. Valait donc mieux s'imposer afin de lancer une semaine évidemment décisive... - C.T.

LIGUE 1 > 32e journée

Dimanche 15/04/2012

Auxerre 1 / 1 PSG



Ancelotti : «On doit changer d'attitude»







«Enervé contre les joueurs», qui ont concédé le nul à Auxerre (1-1), l'entraîneur du PSG est conscient que le club de la capitale a «perdu une grande opportunité de revenir en tête du Championnat». Il a appelé ses hommes à faire preuve de moins de «suffisance» à l'avenir. (Photo Reuters)

Carlo Ancelotti (entraîneur de Paris-SG) : «Je pense que nous avons eu un problème de détermination et de concentration. Nous avons joué trop faciles. Si nous voulons gagner le Championnat, nous ne pouvons jouer ainsi mais avec plus de concentration et de détermination. Nous devons changer d'attitude. Tous les matches sont difficiles et avant celui-ci nous avions souligné la difficulté qu'il y aurait contre Auxerre qui a besoin de points pour son maintien. Je suis énervé contre les joueurs. Il faut changer rapidement car nous avons perdu une grande opportunité de revenir en tête du Championnat. Je ne suis pas content de la performance. Nous avons eu l'occasion de marquer un deuxième but mais nous n'avons pas été assez déterminés, assez décisifs. C'est peut-être de la suffisance. Après le but, nous aurions dû continuer à jouer de la même façon qu'en début de rencontre. Ce soir, ce n'est pas notre meilleure performance. La suffisance n'est pas bonne attitude dans le football et on ne peut pas gagner ainsi.»

Jean-Guy Wallemme (entraîneur d'Auxerre) : «Nous savions que c'était les deux extrêmes qui s'affrontaient. Prendre un point dans ce genre de confrontation, pour notre équipe, c'est déjà une performance mais ce n'est pas suffisant dans notre situation. La leur n'est pas la même mais Paris était aussi venu pour prendre les trois points d'autant que le PSG menait au score. En début de rencontre, nous n'avons pas su gérer tactiquement les permutations parisiennes. En seconde période, nous avons mieux su nous adapter. Nous avons su ne pas lâcher alors que les Parisiens auraient pu creuser l'écart. Nous avons eu la possibilité d'égaliser avant la fin de match et cela nous aurait peut-être permis d'avoir plus de temps pour les pousser dans leurs derniers retranchements. Dans ce genre de confrontation, il nous faut livrer deux périodes pleines mais nous avons su réagir en équipe. Nous avons su mettre un peu de folie dans ce match, ce qui aurait pu nous permettre de gagner.»

Christophe Jallet (défenseur de Paris-SG) : «Nous avons manqué l'occasion de gagner ce match pour recoller au classement. Nous avons joué trop facile, comme des sénateurs en croyant qu'à 1-0, le plus dur était fait alors que nous savions qu'il fallait marquer un second but pour nous mettre à l'abri face à un adversaire qui joue sa peau. Nous le savions et nous nous sommes faits piéger. Nous sommes honteux envers nous. Ce n'est pas forcément de la suffisance mais nous n'avons pas tout fait pour marquer ce deuxième but alors que nous en avons eu l'occasion. Nous nous sommes contentés de conserver cette avance de 1-0 et malgré quelques avertissements, cela n'a pas suffit. Nous avons encaissé ce but qui nous fait du mal. Le sentiment qui prédomine est la déception car nous avons perdu l'occasion de revenir sur Montpellier. Ce sont deux points de perdus. Si nous ne gagnons pas ce titre, nous n'aurons qu'à nous en prendre à nous mêmes. Je ne sais pas si c'est une faute professionnelle que nous avons commise ce soir mais c'est une grosse erreur. Nous avions la maîtrise du jeu et nous menions 1-0 et nous avons voulu nous contenter de ce score. Nous jouons le titre alors qu'Auxerre lutte pour le maintien mais nous n'avons pas vu la différence et c'est fort dommage pour nous.» (Avec AFP)

http://www.infofficiel.com/2012/04/auxerre-psg-avril-2012.html#!/2012/04/auxerre-psg-avril-2012.html

LIGUE 1 > 33e journée

Samedi 21/04/2012

Nice 1 / 0 Auxerre


Wallemme : «Un sentiment de gâchis»





Battu à Nice (0-1), l'AJ Auxerre file tout droit vers la Ligue 2. Cette nouvelle défaite est dure à digérer pour Jean-Guy Wallemme, qui a dénoncé le manque «de psychologie et de pédagogie» de l'arbitre de la rencontre, M. Castro.

Jean-Guy Wallemme (entraîneur d'Auxerre) : «J'éprouve un sentiment de gâchis. Nous avons livré 25 premières minutes intéressantes, mais nous avons manqué d'efficacité et nous avons joué de malchance sur des situations intéressantes. Un fait de match l'a totalement transformé et nous l'a rendu très compliqué. Je crois que si tout le monde avait respecté son boulot, les choses auraient été différentes. Les arbitres devraient faire preuve de plus de psychologie et de pédagogie. L'enjeu d'une rencontre et le cours des évènements peuvent influer sur le comportement d'un joueur. Je n'excuse pas Dennis Oliech (carton rouge direct pour propos déplacés, ndlr) mais en Grande-Bretagne, le mot "fuck" se dit souvent sur les terrains.»

Gérard Bourgoin (président d'Auxerre) : «C'est une sale soirée. On voulait gagner cette rencontre. Il s'y est passé des choses exceptionnelles. On finit à neuf, on aurait même pu finir à huit, c'est désolant. C'est exceptionnel, même si on n'est pas les premiers à qui cela arrive et nous ne serons pas les derniers. Le penalty ? Je ne sais pas, je n'ai pas vu les images. Dans notre situation, nous devons prendre des points, c'est un échec. Nous n'avons pas été capables de gagner et de concrétiser nos occasions. Mais il faut encore croire au maintien. Mathématiquement, tout est encore possible. Il faut se rappeler que nous avons su être solides devant l'OL et le PSG.»

René Marsiglia (entraîneur de Nice) : «Désolé pour le contenu de notre match, nous ne retiendrons que les trois points de la victoire. Dans ce genre de circonstances, je sais ce qui se passe dans la tête des joueurs pour l'avoir vécu. Contractés, paralysés, ils ne sont pas arrivés à se lâcher. Nous avons livré un petit match. Il n'y a eu aucune euphorie dans le vestiaire. Une toute petite prestation, c'est vrai. On a fait le boulot sur le résultat, pas dans le jeu. Cela vaut pour les matches que nous avons bien joués et perdus. Cette victoire permet de capitaliser tout le travail réalisé ces dernières semaines.» (Avec AFP)

LIGUE 1 > 34e journée

Dimanche 29/04/2012

Auxerre 4 / 0 Brest


Brest se fait hara-kiri









Balayé à l'Abbé Deschamps par l'AJ Auxerre (0-4), le Stade Brestois reste englué dans la zone rouge. Rien de surprenant au vu des évènements de la semaine. (Photo Presse-Sports)

«Souvent, Alex n'a pas été au rendez-vous.» La phrase est signée Michel Guyot, Président de Brest, pour expliquer les raisons du limogeage surprise de son ex-entraîneur dans les colonnes de L'Equipe cette semaine. Avec un peu de recul et une fessée bourguignonne, elle esquisse un rictus. Jamais Brest, depuis sa remontée en Ligue 1, il y a de cela deux ans n'avait pris un tel éclat. En soixante-douze matchs de Ligue 1, même au plus fort de la houle quand le bateau SB29 tanguait, comme en fin de saison passée ou ces dernières semaines, l'équipe de "Sir Alex" n'avait subi telle humiliation. La cruauté des statistiques peut inquiéter le Président Guyot. Cette année l'AJ Auxerre a mis quatre buts à deux équipes. A la quatrième journée, c'est Ajaccio, dix-septième actuellement qui était venu prendre 4-1 dans l'Yonne avant que, quatre journées plus tard, le Sochaux de Bazdarevic ne prenne le même tarif. L'ACA et le FC Sochaux. Deux équipes en énorme difficulté, peut-être destinées à boxer dans la catégorie inférieure la saison prochaine.

Une succession de choix douteux

Michel Guyot est un homme de contradictions. Il y a de cela quelques temps, en décembre, ce dernier voulait prolonger Alex Dupont. Aujourd'hui, il lui reproche, ainsi qu'à son staff «de ne pas s'être mis au travail». En outre, l'homme fort du SB29 avait déclaré au début du mois de janvier : «De toute façon, nous n'accepterons pas de laisser partir Nolan Roux cet hiver.» Depuis, le joueur formé à Lens a inscrit cinq buts dans son club de ... Lille. Privé de son meilleur atout offensif, le club a tenté de le remplacer, numériquement, par Jemaa et Alphonse. Autant dire, sans se montrer désobligeant envers les deux protagonistes, que ni l'un ni l'autre n'ont le talent du désormais Lillois. Justement, c'est une dispute, au sujet de l'ancien Auxerrois, qui a visiblement entériné le choix de virer l'ancien coach de Gueugnon. Celui-ci comptait aligner le Tunisien ce week-end tandis que son président, qui avait pourtant décidé de sa venue, n'était pas de cet avis. Il faut reconnaitre que ses prestations, comme celles de ses coéquipiers n'ont pas été suffisantes depuis son arrivée. Le club breton reste sur une série de sept revers lors des huit derniers matchs. Et Corentin Martins, ennemi de Dupont, le nouvel entraîneur et ancien directeur sportif, chargé du recrutement, n'a pas inversé la série. Bien au contraire. - Bertrand LATOUR


Cissé : «Pas encore condamnés»





Buteur face à Brest ce dimanche (4-0), Edouard Cissé estime que l'AJA «s'est rendu le match plus facile» en marquant très vite. Et les Bourguignons se remettent à croire au maintien : «C'est ça le football, tout peut encore arriver d'ici la fin du Championnat. Il faut y croire, nous y croyons.» (Photo Presse-Sports)

«Edouard, c'est la victoire que vous attendiez ?
Avec une victoire 4-0, c'est sûr que ça fait du bien, d'autant que nous avons marqué très rapidement, et que nous menions déjà 4-0 à la pause. C'est ce qu'il fallait faire pour ne pas douter, pour ne pas jouer avec la pression. Ainsi on s'est rendu le match plus facile. C'est toujours mieux.

C'est aussi une bonne opération, vous revenez à deux points sur vos concurrents directs pour le maintien, et trois sur les premiers non relégables...
Depuis plusieurs semaines, on est 20e, on ne pouvait pas descendre plus bas. Là, on ne regarde pas forcément les équipes qui sont devant nous, on joue pour prendre des points. Cela nous permet d'y croire. Le coach nous a dit qu'il fallait y croire. On est encore loin d'eux, mais on se rapproche petit à petit. Le match à Dijon mercredi sera un autre match, Mais sur ce plan, il sera très intéressant à bien négocier.

L'équipe est dans une bonne dynamique ?
C'est vrai que nous sommes dans une bonne dynamique. Il y a un excellent état d'esprit, qui confirme les espoirs placés en nous par le coach, pour assurer le maintien. C'est encore mieux ce soir, nous sommes en meilleure position, un peu plus près de ceux qui sont devant. Tout est encore possible, nous ne sommes pas encore condamnés. Mais c'est ça le football, tout peut encore arriver d'ici la fin du Championnat. Il faut y croire, nous y croyons.» (Avec AFP)

LIGUE 1 > 35e journée

Jeudi 03/05/2012

Dijon 0 / 2 Auxerre


Auxerre sort du rouge !






Donné condamné à la descente il y a quelques semaines, l'AJA est allée s'imposer à Dijon ce jeudi (2-0) pour grimper à la 17e place

et plonger son voisin dans la zone de relégation, à trois journées de la fin. (Photo Presse-Sports)

ouh ouh ouh

vilain les auxerrois
pfff pas gentils avec dijon
snif

LIGUE 1 > 36e journée

Lundi 08/05/2012

Auxerre 2 / 4 Bordeaux


Wallemme : «Quand vous faîtes des cadeaux...»




Jean-Guy Wallemme, l'entraîneur d'Auxerre, regrettait l'entame de match de ses joueurs, menés 0-3 au bout de neuf minutes de jeu. Au final Auxerre a été dominé 2-4 par Bordeaux et redevient lanterne rouge. (Photo Presse Sports)

Jean-Guy Wallemme (entraîneur d'Auxerre) : «Cette entame, déjà, c'est presque surréaliste. Les joueurs étaient pourtant prévenus. On s'était préparé pour affronter une belle équipe de Bordeaux. On savait, au vu de Valenciennes-PSG la veille, qu'il ne faut rien donner à l'adversaire. Visiblement mes joueurs n'ont pas retenu la leçon sur les trois premiers buts. Mais après, ils ont produit une débauche d'énergie, pour un retour improbable. Même si en fin de première mi-temps et en deuxième, ils n'ont pas ménagé leurs efforts. Si on avait réduit le score avant la pause, la fraction entre le doute et la confiance étant mince, on aurait pu espérer. Mais on s'est vraiment compliqué la tâche. Je ne sais pas si c'est le stress de l'enjeu, la fébrilité, je n'ai pas encore eu l'occasion d'en discuter avec les joueurs. Dommage d'avoir été obligé de faire tant d'efforts après ces trois coups de massue au début. On pensait gagner là, chez nous, il faudra le faire dimanche prochain à l'OM. Ce soir, je suis déçu pour les joueurs qui ont fait tant d'efforts depuis plusieurs matches pour sortir de la zone des relégables. Mais quand vous faites des cadeaux comme ce soir, ce n'est pas possible.»

Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux) : «On avait déjà fait ce type d'entame de match, plusieurs fois. On n'explique pas trop ce phénomène. 3-0 au bout de 10 minutes, c'est une excellente introduction, mais après le danger, c'est de ne plus être à 100% de la concentration. Et sans deux arrêts de Cédric Carrasso en fin de première période, ils peuvent revenir à 3-1 ou 3-2. Le quatrième but nous a mis hors de portée, mais ils ont joué leur va-tout avec beaucoup de joueurs offensifs. Ils avaient envie de survivre et à 4-2, on a été en danger sur la fin. Quand on mène largement, comme là, à 3-0, ce n'est pas toujours facile de gérer. On perd de la concentration, et 10 ou 15% de moins, c'est beaucoup en L1. C'est dommage, mais c'est humain. J'avais demandé à mes joueurs de profiter de leur fébrilité pour leur mettre la pression. Il fallait les mettre à l'envers d'entrée, et ça a marché au delà de mes espérances. Cela nous fait quatre victoires de suite, c'est bien. Il faut souligner le travail et le mérite de mes joueurs.» (Avec AFP)


PS : Désolé Zara !!!

LIGUE 1 > 37e journée

Dimanche 13/05/2012

Marseille 3 / 0 Auxerre

Wallemme : «Je suis abattu»





Battu à Marseille (0-3), Auxerre est relégué en Ligue 2 après 32 ans de présence dans l'élite. Jean-Guy Wallemme, l'entraîneur icaunais, s'est dit «abattu par le résultat mais surtout par la manière». (Photo Presse-Sports)

Jean-Guy Wallemme (entraîneur d'Auxerre) : «Je pense aux supporters, qui doivent être déçus. Je suis abattu par le résultat mais surtout par la manière. Je me sens aussi responsable même si j'ai pris la saison en cours. On savait que le challenge était très difficile, ce qui est dommage c'est qu'on a redonné de l'espoir. On est revenu alors qu'on avait 5 points de retard. On a eu deux matches contre Brest et Dijon qu'on a bien négociés, mais il fallait rebondir aujourd'hui. On n'est pas entré dans le match, on avait en tête la catastrophe contre Bordeaux (2-4). On aurait aimé mourir avec les armes, ce soir je n'ai pas eu cette impression. J'avais une échéance qui s'arrêtait le 20 mai, on verra après, ensuite je rejoins la sélection du Congo.»


Guy Roux : «Une lente régression»






Figure emblématique de l'AJ Auxerre, Guy Roux estime que la relégation du club bourguignon est le fruit d'une «lente régression». L'ancien coach de l'AJA assure que «ça va être difficile» de rebondir, «parce qu'en dehors des erreurs sportives, qui sont visibles sur le terrain, il y a aussi eu des erreurs de gestion.» «Etant donné que dans le football professionnel les salaires sont très élevés, on n'a pas le droit de se tromper, et je crois qu'il y a eu de ce côté-là beaucoup d'erreurs», a-t-il dénoncé, sur Canal+.

«J'ai été privé de tout pouvoir sur les professionnels depuis sept ans. J'ai des responsabilités vis-à-vis des jeunes dans le club. Aujourd'hui les 17 ans ont gagné leur Championnat, les 19 ans vont peut-être en faire autant la semaine prochaine. Pour l'équipe professionnelle, c'est une autre paire de manches, a expliqué Guy Roux. Il faut demander à ceux qui ont le pouvoir, qu'ils s'expliquent, et comment ils vont faire pour continuer.» (Avec AFP - Photo Presse-sports)

LIGUE 1 > 38e journée

Dimanche 20/05/2012

Auxerre 1 / 2 Montpellier


Des champions au purgatoire





Auxerre, champion de France en 1996, retrouvera la saison prochaine sur les terrains de Ligue 2 trois autres champions des années 90 : Nantes, Monaco et Lens. Pour eux, c'était mieux avant. Gestion chaotique, instabilité et recrutements hasardeux ont mené ces clubs de la gloire au désespoir. (Photo Presse-Sports)


«Il va falloir tout reconstruire. Mais j'ai de grandes craintes». Guy Roux, dans Le Parisien, est lucide sur le chantier qui attend désormais Auxerre en Ligue 2, dix-huit ans après son sacre en Ligue 1 et deux ans seulement après avoir disputé la Ligue des champions. L'AJA connaît là le triste sort de tous les champions de France, excepté Bordeaux, entre 1995 et 2001 : Nantes, sacré en 95 et 2001, en L2 depuis 2009, Monaco, champion en 97 et 2000, en L2 depuis 2011 et Lens, vainqueur en 98, en L2 depuis 2011.

La valse des entraîneurs

«C'est un peu vaniteux de le dire, mais le déclin a commencé après mon départ», a expliqué Guy Roux, qui «n'intervient plus auprès de l'équipe pro depuis 2005». Présent à l'AJA depuis 46 ans, l'homme au bonnet a été le grand bâtisseur du club. Et il a été difficile de lui trouver un successeur. Comme à Nantes après le départ de Raynald Denoueix en 2001, ou à Lens après celui de Daniel Leclercq en 1999. Si dans le Nord, le président Gervais Martel n'a pas bougé, dix entraîneurs ont défilé sur le banc lensois en douze ans. Même instabilité sur le banc monégasque avec huit coaches en six ans après le départ de Didier Deschamps (2001-05), qui a su profiter de la bonne dynamique des années Puel (99-01).

Difficile de garder la tête froide

Après avoir connu le succès et entendu la petite musique de la Ligue des champions, il est parfois difficile de garder des ambitions à la mesure de ses moyens. Le pactole du titre et de la participation à la C1 est vite dilapidé en recrutement hasardeux, au détriment de la formation qui a contribué au succès de ces clubs, en particulier Nantes et Auxerre. «Avant, avec les Cissé, Benjani, Kaboul, Sagna et les autres, nous avions récolté 50 millions d'euros, explique Guy Roux. Depuis 2005, on a recruté cinquante-cinq joueurs pros sans en vendre. Certains je ne les connais même pas.» A Nantes, après le départ de Landreau et Toulalan en 2006, des joueurs de renom sont venus, puis sont repartis presque aussitôt : Barthez, Wilhelmsson, Stojkovic, Pieroni. Le très controversé président Kita, arrivé en 2007, dirige seul et peine à fédérer un staff et une équipe autour de lui. Bourgoin, revenu en force à Auxerre l'été dernier, semble avoir le même problème.

Après avoir pris l'ascenseur plusieurs fois lors des cinq dernières saisons, Nantes (8e), et dans une moindre mesure Lens (14e), ont compris qu'il fallait du temps pour reconstruire une équipe et ont réussi à se stabiliser sur le plan sportif. Pour Monaco, la fortune du nouveau propriétaire russe Rybolovlev, arrivé l'hiver dernier, a probablement sauvé le club de la Principauté, qui occupait jusque-là la dernière place du classement de Ligue 2. A Auxerre désormais d'en tirer toutes les leçons. - C.T.

Un mot !!!

" dégouté "

DERBIT DE LIGUE 2
Saison 2012/2013
Auxerre-Dijon

la bourgogne en deuil
ces 2 équipes en ligue 2

la réstauration du stade dijonnais va se terminer avant d'avoir commencer
heureusement il reste les hokeyeurs